Toulouse: un lycéen condamné à du sursis après avoir agressé une élève d'un lycée au couteau
Il avait blessé au bras une élève de seconde avec un couteau en cours de sport. Un lycéen en classe de terminale au lycée Urbain Vitry de Toulouse a été condamné ce jeudi 6 juin à 12 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans par le tribunal correctionnel de Toulouse, annoncent La Dépêche du Midi et France Bleu Occitanie.
Entendu en comparution immédiate, le jeune de 18 ans à la chevelure brune et bouclée est revenu sur cette agression. Le jeudi 2 mai, il avait blessé une camarade au bras avec couteau en cours d'EPS avant d'être interpellé et placé en détention provisoire.
"Je l'ai vue avec un autre mec"
À la barre du tribunal, le jeune majeur a expliqué son passage à l'acte. Le jour de l'agression, il vu l'adolescente "avec un autre mec, ça m’a fait mal", a-t-il rapporté. Le jeune homme, secrètement amoureux de la lycéenne, est alors rentré chez lui pour s’emparer d’un couteau de cuisine et revenir vers elle, rapporte La Dépêche. "J’ai aperçu une ombre. Puis, plus tard, il est revenu et m’a agressée", avait raconté la jeune fille aux policiers, relatent nos confrères.
Le prévenu a aussi expliqué avoir sorti son couteau de cuisine et sa lame de 10 centimètres pour "lui faire peur", rapporte France Bleu Occitanie.
Un "comportement inquiétant", a relevé la procureure de la République. “Des faits graves, violents qui n’ont pas à se produire dans l’enceinte sécurisante d’un établissement scolaire.”
Me Guillaume Leguevaques, avocat du lycéen, a affirmé que ce dernier regrettait son geste. "Il le verbalise peu, parce que c’est sa façon d’être, parce que c’est son tempérament. Il l’a regretté au moment où il a commis l’acte, parce que c’était un acte irréfléchi, sous le coup d’une colère", a-t-il ajouté. Le jeune homme n’était pas connu des services de police et de la justice avant ce jeudi 2 mai.
Il a été condamné à 12 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Le lycéen a également été exclu définitivement de son établissement scolaire. "Ce qui peut rassurer le grand public, c’est que l’expertise psychiatrique qui a été menée est tout à fait rassurante puisqu’on ne décèle pas de pathologie psychiatrique", a appuyé son conseil.