Toulouse: un animateur de centre aéré visé par une enquête pour pédopornographiques et agressions de mineurs

Plusieurs centaines de photos et de vidéos d'enfants nus ont été découvertes dans le téléphone d'un animateur de centre aéré de Toulouse (Haute-Garonne). Placé en garde à vue lundi, l'homme, âgé de 28 ans a été déféré ce mercredi, a fait savoir le parquet de Toulouse, confirmant une information du Parisien.

Une information judiciaire a été ouverte pour captation, fixation et exportation de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique et agression sexuelle sur mineur de 15 ans, a précisé le parquet dans un communiqué de presse. Les investigations ont été confiées à la Sureté Départementale de Haute-Garonne.

Des images prises au centre aéré

C'est un signalement, déposé le 13 juillet dernier par des policiers cyber de l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), qui a déclenché l'enquête. Ces derniers ont repéré des clichés pédopornographiques sur Internet et ont réussi à remonter jusqu’à cet animateur de 28 ans, domicilié à Toulouse.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme "créait du contenu sur la toile à partir de photographies ou de films d’enfants pré-pubères dont il captait la nudité sur son lieu de travail en se focalisant sur les parties intimes dans le temps périscolaire", explique le parquet de Toulouse.

L'animateur, en poste à plein temps dans plusieurs structures de la ville, a été interpellé le 17 juillet sur son lieu de travail et placé en garde à vue.

Une précédente plainte?

Sur son téléphone portable, les enquêteurs ont retrouvé près de 200 photographies et 82 vidéos d’enfants parfois nus, parties intimes dévoilées. Une quinzaine d'images "Hentai" (pornographie animée) de fillettes, à connotation sexuelle, ont également été découvertes.

Si son casier judiciaire est vierge, l'homme aurait déjà fait l'objet d'une plainte pour avoir embrassé ou tenté d’embrasser une enfant sur la bouche, affirment nos confrères du Parisien.

Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Les supports numériques saisis seront exploités pendant l’instruction et devraient permettre d’identifier les mineurs victimes. La mairie de Toulouse a pris attache avec les familles d'enfants qui fréquentaient ce centre aéré.

Article original publié sur BFMTV.com