« Top Chef 2024 » : Pierre-Pascal Clément réagit à son élimination du concours

Pierre-Pascal Clément réagit à son élimination
Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6 Pierre-Pascal Clément réagit à son élimination

TÉLÉVISION - Il était le seul représentant de la Suisse. Après avoir intégré « Top Chef 2024 » avec la veste de candidat solitaire, Pierre-Pascal Clément a participé à plusieurs épreuves de la brigade cachée menée par Pierre Gagnaire. Malheureusement pour lui, celle de ce mercredi 10 avril ne lui a pas été favorable. Il a donc définitivement quitté les cuisines du célèbre concours culinaire de M6.

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Pour le quatrième épisode de la brigade cachée, Pierre-Pascal s’est retrouvé face à Thibault et Lise. Tous trois se sont affrontés sur une entrée froide emblématique : l’œuf en gelée appelé œuf aspic. Si le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry ont trouvé les goûts de son assiette « délicieux », ils ont regretté le manque de netteté. Un détail qui a fait défaut à Pierre-Pascal et qui lui a coûté sa place dans le concours.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions du HuffPost:

Le HuffPost : Quelles étaient vos motivations pour participer à Top Chef ? 

J’ai été appelé pour la première fois il y a 2 ans. À l’époque, je n’avais pas envie de quitter mon travail pendant une période pour faire un concours télévisé. Lorsque la production m’a re-contacté, j’ai accepté de tenter le coup pour mon expérience personnelle. Quand j’ai été retenu après les castings, je me suis dit que ça allait faire plaisir à de nombreuses personnes de ma région en Suisse. Je dirais que ma grosse motivation a été de vouloir les rendre fières de moi.

Dans la toute première épreuve du concours, vous ne parvenez pas à intégrer une brigade. Que vous a-t-il manqué ?

Pour être honnête, je pense que j’ai un peu ignoré les chefs lorsqu’ils sont venus me voir. Je n’avais que mon assiette en tête. Comme je n’avais aucune stratégie dans ce concours, je n’ai pas du tout pensé que c’était le moment à ne pas rater pour parler de ma personnalité et de mon monde culinaire. On l’avait fait en amont avec les journalistes présents sur le tournage que je pensais l’avoir fait suffisamment. Je crois qu’à ce moment-là du concours, même si le plat n’est pas parfait, si un cuisinier arrive à parler aux chefs et à leur faire comprendre qui il est, c’est un réel avantage. Je suis complètement passé à côté. Si j’ai un regret, c’est peut-être de ne pas m’être assez préparé à ce niveau-là.

Dans une interview, vous dites avoir eu des regrets quant au montage. Pourquoi ? 

Je me souviens qu’au passage de Glenn Viel, il remarque que ma veste n’est pas à mon nom. Il m’interroge et je lui réponds rapidement que c’est celle de mon oncle qui m’a appris à cuisiner et que c’est un hommage. Juste après, je me reconcentre sur ma préparation. C’est pour ça que je me dis que la production n’a pas dû avoir assez d’images. Ce n’est pas un regret, mais bien la preuve que pendant cette épreuve, je n’étais concentré que sur mon plat (rires).

Vous intégrez le concours en tant que candidat solitaire. Étiez-vous content de cette place ? 

C’était la deuxième fois que je cuisinais dans des conditions extérieures. J’étais plus à l’aise et j’ai pris beaucoup de plaisir en cuisinant. Cette épreuve d’une heure, comme celle de la brigade cachée, sont celles que j’ai adorées. J’étais satisfait d’avoir fait une belle assiette. Donc candidat solitaire ou pas, j’étais content d’être toujours dans la course.

« Je suis fier de ce que j’ai fait »

Si vous aviez eu le choix entre la brigade orange et la brigade grise, laquelle auriez-vous choisi ? 

Au début du concours, j’étais attiré par la brigade orange. Quand on était face aux six chefs, j’ai trouvé que les cheffes féminines étaient beaucoup plus dans le contact visuel avec les candidats. Elles étaient dans l’analyse et c’est ce que j’ai aimé. À l’inverse, j’ai trouvé que les chefs de la brigade grise étaient moins concentrés. Mais avec le recul, je pense que ma cuisine aurait mieux correspondu à la brigade grise.

Vous parliez de stratégie, en avez-vous adopté une dans la brigade cachée ?

J’étais vraiment content que ce soit Pierre Gagnaire dans la brigade cachée. Je crois que ça m’a soulagé, et j’étais content d’y aller pour le revoir. C’était vraiment une bonne surprise. Il me connaissait déjà puisque j’avais travaillé dans son restaurant à Berlin en 2017. Je pense que si ça avait été quelqu’un d’autre, je me serais peut-être mis la pression pour éviter de refaire une deuxième fois la même connerie. Face à la caméra, j’ai fait naturellement un peu mieux parce que j’étais plus à l’aise. Même si je me suis concentré sur mes assiettes, je dois dire que j’avais un peu moins de pression.

Vous remportez trois victoires dans la brigade cachée. Que vous a-t-il manqué lors de la dernière épreuve ?

Il m’a manqué de la gelée (rires). En fait, j’ai fait un peu un hors-sujet. Le chef Pierre Gagnaire me dit qu’il n’y a pas assez de gelée et je pense que c’est tant mieux, car je n’aime pas ça. La farce n’a pas tenu et je ne pouvais pas dresser mon plat comme je le souhaitais. Mis à part le visuel, c’est exactement l’assiette que je voulais faire. Elle était très bonne et pour rien au monde, j’aurais ajouté plus de gelée.

Que vous a apporté l’expérience Top Chef ? 

Encore plus de confiance en moi. Comme Popol, Inès et Thibaut, je n’ai pas eu d’équipe. Avec le recul, je me rends compte qu’avec une brigade, et le travail en binôme, même si votre assiette n’est pas la meilleure, vous avez plus de chance de passer. Là, je me suis retrouvé vraiment tout seul. Finalement, je suis fier de ce que j’ai fait. C’est une bonne expérience.

Quels sont maintenant vos projets futurs ?

En juin, je vais ouvrir mon restaurant dans ma ville natale, à Fribourg, en Suisse. L’idée est de dynamiser ma région et de motiver la jeune génération à se relancer dans la restauration. Pour moi, c’est quelque chose de vraiment important et je donne toute mon énergie sur ce projet en ce moment.

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