« Top Chef 2024 » : Lise Deveix réagit à son élimination du concours
TÉLÉVISION - Une candidate authentique. Dès le lancement de Top Chef sur M6, les téléspectateurs ont fait la connaissance de Lise Deveix. Cette cheffe de 32 ans a intégré le concours dans la brigade grise, après un début éprouvant marqué par une blessure. Quelques semaines de compétition plus tard, elle a rejoint la brigade cachée.
Dans « Top Chef 2024 », la guerre des restos a déçu les téléspectateurs [SPOILER]
Pour le septième épisode de ce concours parallèle, diffusé ce mercredi 1er mai, Lise a affronté Shirley et Arnaud, l’éliminé de la semaine, sur le thème de la paupiette. La candidate a misé sur une paupiette de lotte. Si les goûts de son assiette ont été salués par le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry, le visuel lui a fait défaut. Elle a donc été définitivement éliminée.
Après son élimination, elle a accepté de répondre aux questions du HuffPost:
Le HuffPost : Que vous a-t-il manqué sur cette épreuve de la paupiette pour poursuivre l’aventure ?
Lise Deveix : Mon assiette était bien moche. Lors de mon élimination, Pierre Gagnaire me dit des choses très gentilles en ajoutant que je n’étais pas vraiment faite pour retourner dans Top Chef. Même si j’aurais aimé aller au bout de la brigade cachée, j’étais tout à fait d’accord avec lui. Le concours principal, c’est plus l’esthétique et le montage, et ça m’intéresse moins. Par contre, avoir des retours construits et directs de François-Régis Gaudry et Pierre Gagnaire, ça m’intéresse beaucoup. Si c’est moche à la fin, je m’en fous un peu.
Quelle épreuve de la brigade cachée a été la plus compliquée pour vous ?
Celle de la paupiette, vu que je la perds (rires). Non, je pense que celle qui m’a semblé le plus difficile, c’est ma première sur l’aspic. J’y allais vraiment perdante. Personne ne fait des aspics dans la vie, ni va en acheter chez le traiteur. En plus, je ne connaissais pas du tout le concept de la brigade cachée. Après, j’étais hyper à l’aise et j’ai adoré y participer.
Quelle a été votre réaction en recevant l’appel de Pierre Gagnaire ?
J’étais trop contente. Je ne le connaissais pas personnellement, mais c’est quelqu’un qui m’intéressait. J’aurais été éliminée à la toute première épreuve, après avoir discuté une heure avec lui, ça aurait valu le coup (rires). Pierre Gagnaire a une expérience de vie dingue, avec un vrai œil de cuisinier. Il fait partie des gens qui, en vieillissant, s’analysent, prennent du recul et sont dans la transmission. C’était génial d’être constamment avec lui dans la brigade cachée, là où pendant le concours principal, on n’a pas le droit de parler aux chefs de brigade hors caméras. J’ai vraiment vécu un cours de cuisine en accéléré avec Pierre Gagnaire.
« J’ai souffert pendant tout le tournage »
En parlant du concours principal, vous vous coupez la main sur la toute première épreuve. Comment avez-vous géré cette blessure pendant la suite du concours ?
Si je suis honnête avec moi-même, cette coupure a causé ma perte dans Top Chef. J’ai été sous anti-douleur pendant tout le tournage. Et en parallèle, je gérais mon restaurant. Ce n’était pas très malin de ma part et si je devais le refaire, j’éviterai. Quand je me suis coupée à la main droite, j’ai vu qu’il s’agissait des tendons. Je me suis tout de suite dit que ce serait un gros problème dans mon quotidien de cuisinier. J’ai encore quelques séquelles, mais rien de bien méchant. C’est un accident bête, c’est la vie. Mais c’est sûr que ça ne m’a pas permis de me dépasser à aucun moment. Il a fallu que je m’adapte constamment et j’ai souffert pendant tout le tournage.
Que retenez-vous de votre parcours ?
Ce que Top Chef m’a apporté, ce sont les rencontres. Pierre Gagnaire en fait partie, mais aussi les autres candidats. J’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais rencontrés si je n’avais pas participé à ce programme. Ce que je n’ai pas eu le temps de partager avec eux dans le concours principal, je le fais aujourd’hui à travers des 4 mains dans mon restaurant et sur des événements.
Quel regard portez-vous sur les commentaires et les critiques postées sur les réseaux sociaux ?
Sur Instagram, j’ai vu passer 2-3 critiques. Mais j’ai déjà eu cette expérience avec mon restaurant, qui a reçu quelques mauvais commentaires. Au début, ça me brisait puis j’ai appris à m’en détacher. On a plein d’étoiles et on ne retient que les négatives. C’est ridicule et ça ne représente pas tout mon travail. Je me dis qu’il y aura toujours des gens pour critiquer. Depuis ma naissance, j’ai une personnalité clivante. Soit on m’adore, soit on me déteste, donc j’ai l’habitude de vivre avec ça. Aujourd’hui dans mon restaurant, beaucoup de personnes viennent y manger, car ils m’ont vue à la télévision. Je reçois plein d’amour, même dans la rue, et c’est top.
Quels sont maintenant vos projets futurs ?
En participant à Top Chef, je savais que ça débloquerait beaucoup de choses derrière. Je compte agrandir mon restaurant, que j’ai depuis 5 ans. Un de mes gros projets pour 2024, c’est ma participation au festival des Soeurs Jumelles à Rochefort, organisé par Julie Gayet. C’est un festival de rencontres professionnelles autour de la culture, du cinéma, de la musique, et de la place des femmes dans ces milieux. Je voudrais profiter de la visibilité que m’a apportée Top Chef pour faire des rencontres, des choses différentes de ce que je fais au quotidien. J’ai envie d’apprendre d’autres trucs comme l’événementiel, vers lequel j’aimerais me diversifier.
À voir également sur Le HuffPost :
« Top Chef 2024 » : Thibault Marchand réagit à son élimination du concours