« Top Chef 2024 » : Arnaud Munster réagit à son élimination du concours

TÉLÉVISION - Il était le dernier benjamin encore en lice. Après avoir intégré le concours Top Chef sur M6 au sein de la brigade orange, Arnaud Munster avait été éliminé en huitième semaine de compétition. Une élimination qui l’avait emmené en brigade cachée où il avait réussi à récupérer sa veste en éliminant Lise.

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Pour le huitième épisode du concours parallèle, il a affronté Shirley et Bryan, l’éliminé de la semaine, sur une épreuve consacrée à la crêpe soufflée avec un cœur coulant. Le jeune candidat a proposé au chef étoilé Pierre Gagnaire et au critique gastronomique François-Régis Gaudry, une crêpe soufflée citronnée avec un cœur coulant à l’amande et à l’anis étoilé. Malheureusement pour lui, cette assiette ne lui a pas permis de poursuivre l’aventure. Il a donc été définitivement éliminé ce mercredi 8 mai.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Le HuffPost : Que vous a-t-il manqué sur cette épreuve de la crêpe soufflée pour poursuivre votre aventure une semaine de plus ?

Arnaud Munster : J’ai déjà fait des crêpes et des soufflés, mais jamais les deux combinés. Ce n’est pas un sujet que je maîtrise. Si sur l’épreuve précédente, j’étais à la limite du hors sujet, sur celle-ci, j’ai trop voulu respecter le thème. J’ai peut-être été trop sage et c’est sûr que ce n’est pas un thème sur lequel je me suis senti à l’aise.

Sur l’épreuve d’avant consacrée à la paupiette, vous avez remporté votre première victoire dans la brigade cachée. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?

Ça m’a fait énormément de bien. Cette victoire voulait dire que je n’avais pas volé ma place et que je méritais d’être là. Ce n’était pas pour le prouver aux autres, mais à moi-même. Ça a confirmé que, là où j’étais arrivé dans le concours, ce n’était pas par hasard.

Comment avez-vous réagi en recevant l’appel de Pierre Gagnaire ?

C’est très drôle, car lors de mon élimination, j’ai dit à la cheffe Darroze que je la voyais en brigade cachée. Bien évidemment, elle a rigolé. J’espérais tellement le retour de la brigade cachée cette année, mais je n’avais pas eu d’échos de candidats déjà éliminés. C’était une belle surprise. Quand la production m’a appelé, elle m’a dit qu’on allait discuter des droits d’images et des publications que je pouvais faire sur Instagram pendant la diffusion du concours. Et là, c’est Pierre Gagnaire qui décroche. C’était vraiment quelque chose.

Que vous a-t-il apporté pendant ces deux épreuves ?

Il m’a dit un truc en off qui m’a marqué. Il m’a dit qu’aujourd’hui encore, il se considérait comme un apprenti. Je lui ai demandé ce qu’il voulait dire par-là. En fait, même à son âge, il apprend tous les jours et n’a aucune prétention. Le scénario idéal, c’est de continuer à apprendre toute notre vie et d’arriver à un niveau comme lui.

« Je ne venais pas pour gagner »

Revenons au concours principal. Avant de découvrir la nouvelle mécanique des brigades, avec quel chef, auriez-vous aimé évoluer ?

Avec Philippe Etchebest. Comme on l’a vu sur la première épreuve, je suis un grand têtu. Quand j’ai quelque chose en tête, c’est difficile de me faire changer d’avis même si je suis toujours ouvert aux avis des autres. Je me disais que Philippe Etchebest saurait me rentrer dedans si j’allais trop loin.

Finalement, j’ai adoré recevoir des conseils de Dominique Crenn. Pendant les épreuves, elle prenait vraiment le temps d’écouter nos idées jusqu’au bout et nous mettait en garde sur des détails qui, à la fin, ont vraiment fait leur différence. Et en dehors des épreuves, elle nous faisait un petit débrief. J’ai trouvé ça très constructif. Je pense que ça a été une super rencontre.

Elle vous avait mis en garde sur votre assiette du « Pipi dans la neige », qui vous a valu votre élimination. Avez-vous des regrets ?

Ce plat-là, c’était un petit au revoir au concours. Il y a un aliment que je déteste vraiment, c’est le champignon. J’aurais adoré faire l’épreuve des fleurs, mais je suis tombé sur l’autre. À ce moment-là, je me suis dit que ça allait être ma dernière épreuve dans le concours. Je voulais tout tenter une dernière fois. Je voulais prendre le plus de risques possibles en me disant que si ça passait, je chopais la première place, sinon, c’était terminé.

Vous étiez l’un des plus jeunes candidats de cette saison, aviez-vous des appréhensions à ce sujet ?

J’ai un peu l’habitude d’être toujours le plus jeune. Mais là, c’est sûr que ça complique les choses quand on se retrouve face à des personnes plus expérimentées et qu’on est seul à défendre notre propre place. Mais bon, je le savais en passant le casting. Pour moi, Top Chef a été un challenge. J’étais super curieux de voir jusqu’où je pouvais aller. À 20 ans, ce n’est pas non plus quelque chose d’évident et je ne venais pas pour gagner. J’étais là pour le côté humain de l’aventure, que ce soit les rencontres de chefs extraordinaires et les autres candidats.

Quels sont maintenant vos projets futurs ?

Depuis le mois d’avril, je signe la carte du restaurant de mes parents, Wine in the City à Jette. Avec mon père, on a travaillé ensemble sur la carte. C’est un super projet et les clients adorent notre nouveau concept. En juin, je vais également faire un pop-up avec Bryan. Toutes les réservations sont déjà complètes.

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