« Top Chef 2024 » : Anicée Lacrouts réagit à son élimination du concours

Anicée Lacrouts réagit à son élimination
Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6 Anicée Lacrouts réagit à son élimination

TÉLÉVISION - Elle était la benjamine de la saison. Après avoir remporté « Objectif Top Chef », Anicée Lacrouts a fait ses premiers pas dans « Top Chef 2024 ». Malheureusement pour elle, son parcours dans le célèbre concours culinaire s’est définitivement arrêté ce mercredi 3 avril sur M6.

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Pour le troisième épisode de la brigade cachée, Anicée s’est retrouvée face à Thibault et Pierre-Pascal. Tous trois se sont affrontés sur un dessert emblématique de la gastronomie française : le millefeuille. Malgré une revisite saluée par le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry, elle n’a pas réussi à sauver sa place dans le concours.

Après son élimination, elle a accepté de répondre à quelques questions au HuffPost:

Le HuffPost : D’où vous vient votre passion pour la cuisine ?

Anicée Lacrouts : À la maison, mon grand-père et mon père faisaient beaucoup la cuisine. Comme on est une famille de bons vivants, j’ai été élevée dans cette culture d’aimer les bons produits. Je me suis rendu compte qu’on pouvait en faire son métier et c’est là que je me suis lancée.

Le fait d’être la benjamine du concours vous a-t-il fait peur ?

Je pense que ce n’est pas l’âge qui m’a fait peur, mais plutôt de me dire que je devais être d’autant plus à la hauteur de cette place que j’avais gagnée. Je n’avais pas envie de décevoir même si je savais pertinemment que les autres candidats allaient avoir plus d’expériences que moi.

Cette année, vous avez intégré la brigade de Philippe Etchebest, mais aussi de Glenn Viel et Paul Pairet. Que vous ont-ils apporté ?

Je ne m’attendais pas à ce changement même si je me doutais qu’il y aurait des surprises pour cette saison anniversaire. C’est vrai que la relation qu’on avait avec Philippe Etchebest était au même stade qu’avec Glenn Viel et Paul Pairet. On apprenait à se connaître en même temps. Je trouve ça génial de pouvoir travailler avec trois chefs comme eux pour apprendre plus de connaissances et de techniques. L’un va être plus dans la technique, un autre plus dans la créativité, etc. Tous les trois sont là pour nous aider et nous faire évoluer.

« Clotaire a été mon grand-frère »

Sur l’épreuve du « Qui peut battre », vous êtes en binôme avec Clotaire. Qu’est-ce qui a pu vous manquer pour battre les cheffes Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec ?

On était vraiment fiers de ce qu’on a sorti même si l’idée se rapprochait de celle des cheffes. Je pense qu’on aurait dû se recentrer sur les goûts. Après, voilà, c’est normal qu’elles soient meilleures que nous et ce n’est pas pour rien qu’elles sont jurées dans le concours (rires).

Et sur la dernière chance dont le thème est le blanc de poulet ?

J’ai eu un très gros coup de stress et je suis un peu partie dans tous les sens. C’était une épreuve très compliquée, car je savais, avant même de rentrer sur le plateau, que c’était terminé. Je suis partie défaitiste et ça s’est ressenti dans mon plat. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que la cuisine ressemble au cuisinier à l’instant T.

Lors de votre élimination, vous dites à Clotaire : « Je veux que ce soit toi. Moi ce n’est pas grave, j’ai toute la vie devant moi ». Pourquoi ce discours ?

Clotaire a été mon grand-frère pendant toute l’aventure. Il m’a pris sous son aile, il a su me rassurer, me pousser quand j’avais besoin et me motiver. Donc, au moment où on se retrouve tous les deux sur la sellette, il était hors de question pour moi de le voir partir. Oui, j’étais triste de quitter le concours, mais je savais qu’il avait les capacités d’aller plus loin. J’étais donc hyper soulagée de savoir qu’il restait.

Quelle a été votre réaction en recevant l’appel de Pierre Gagnaire pour la brigade cachée ? 

Je savais que quelque chose se préparait, mais je ne m’attendais pas du tout à ce que ce soit Pierre Gagnaire. Je me suis dit que j’allais avoir la chance de pouvoir travailler avec lui, au moins une fois dans ma vie. Je pense que ça en jette un petit peu quand même (rires). Il m’a apporté de la bienveillance et du calme. Quand il m’a annoncé que j’étais éliminée, il m’a dit de ne surtout pas lâcher, car ma version du millefeuille manquait de petits peaufinages pour devenir un très grand plat. Cette phrase m’a vraiment scotchée.

Que retenez-vous de votre participation ? 

Ça a été une expérience énorme et riche en émotions. Au-delà de la cuisine, on rencontre des personnes qui sont autant passionnées que nous et qui nous poussent à aller dans nos retranchements. Il y a les autres candidats, mais aussi les équipes techniques. En fait, c’est vraiment une famille qui se crée. Je n’en retiens que du positif parce que ce sont des souvenirs qui resteront gravés dans ma mémoire. Je suivais l’émission depuis l’enfance et je n’aurais jamais imaginé pouvoir être de l’autre côté. L’expérience Top Chef m’a encore plus confirmé que ce métier était ma passion.

Quels sont maintenant vos projets futurs ?

Dans un avenir proche, je vais continuer d’évoluer dans le restaurant de Yoann Conte à Annecy. Grâce à Objectif Top Chef, j’ai découvert sa cuisine que j’ai tout de suite adorée. Je l’ai appelé pour lui demander s’il avait une place pour moi et la réponse a été oui. Top Chef a été un très gros projet et je pense que pour la suite, il faut que j’apprenne encore énormément de choses. J’aimerais ouvrir mon propre restaurant un jour, mais il ne faut pas que je me brûle les ailes. Je sais que ça se fera, mais pas tout de suite.

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