Publicité

« Top Chef 2023 » : Gaston Savina réagit à son élimination

Gaston Savina, le candidat éliminé de la compétition de Top Chef réagit
Gaston Savina, le candidat éliminé de la compétition de Top Chef réagit

TÉLÉVISION - Un départ sans brigade. Ce mercredi 15 mars, M6 a diffusé un nouvel épisode de « Top Chef 2023 ». Et c’est Gaston Savina qui a été éliminé de cette quatorzième saison.

Pendant deux épreuves, ce chef privé a tenté de remporter les fameuses manchettes colorées, signe d’appartenance à une des brigades du concours. Dans la première, sa revisite gastronomique du kebab n’a pu le démarquer des autres candidats. Et c’est dans la brigade cachée qu’on l’a retrouvé face à Danny, vainqueur du précédent duel contre Miguel.

Les deux adversaires devaient réaliser un dessert avec une surprise à l’intérieur. Malheureusement pour Gaston, son pithiviers à la crème de pistache et à la courge confite aux épices ne lui a pas permis de poursuivre la course à la qualification.

À 28 ans, Gaston doit sa passion pour la gastronomie à ses grands-mères qui l’ont élevé. Après l’obtention de son baccalauréat hôtelier, il apprend aux côtés de grands chefs comme Franck Graux et Christophe Langrée. Mais c’est dans l’événementiel ultra-confidentiel qu’il s’épanouit aujourd’hui et travaille pour des clients prestigieux allant des hommes d’affaires aux célébrités, en passant par des politiques et des têtes couronnées.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Le HuffPost : L’aventure Top Chef s’arrête pour vous ce soir. Avez-vous des regrets ?

Gaston Savina : J’en ai deux. Le premier c’est de ne pas avoir été sélectionné dans une brigade et d’avoir été directement en épreuve éliminatoire. Le second, c’est que j’aurais aimé que ce soit le chef Assaf Granit, qui a lancé le thème du kebab gastronomique, qui goûte mon plat et me dise ce qu’il en pense. Mon assiette est la seule à ne pas être dégustée sur cette épreuve.

Vous ne saviez pas que votre plat ne serait pas présenté au chef invité ?

Non car il est venu me voir pendant l’épreuve pour savoir ce que je réalisais. C’est au moment de la dégustation que je me suis rendu compte qu’il ne goûterait pas mon assiette. Je me rappelle que j’ai été un peu surpris. Mais bon voilà ce sont les règles de Top Chef.

« On s’est dit que quelque chose allait se passer »

Si vous aviez pu intégrer une brigade, avec quel chef auriez-vous souhaité évoluer ?

Je voulais être de préférence avec une femme donc ça aurait été avec la cheffe Hélène Darroze. Je pense que c’est celle qui me correspondait le mieux, de par son univers culinaire et son coaching. Tout ça, ça me parle.

Cette saison pourtant, Hélène Darroze n’a pas de brigade. Comment avez-vous pris sa non-participation à Top Chef ? 

Je suis tombé des nues. Je pense qu’au moment de l’annonce, on s’est tous posé la question. C’était bizarre qu’elle ne participe pas mais qu’elle soit quand même présente. On s’est dit que quelque chose allait sûrement se passer. Mais après, on se fait une raison et on reprend le rythme du concours.

Vous découvrez sa participation avec son concours secret. Qu’avez-vous ressenti au moment de son appel ?

Alors il faut savoir que j’étais en caleçon chez moi à Londres (rires). On m’avait dit qu’on allait m’appeler pour filmer ma réaction à l’annonce de ma participation dans Top Chef parce qu’il y avait eu un problème de caméra lors de l’enregistrement. J’ai trouvé ça un peu bizarre mais ça peut arriver. Je me connecte sur Zoom et je vois Hélène Darroze. Sur le moment, j’ai cru qu’ils s’étaient trompés de lien. Sauf qu’elle me parle et que ma caméra est éteinte. Je lui réponds que j’arrive, j’enfile un t-shirt en 2 secondes et j’active ma caméra. J’étais très content qu’elle me donne cette nouvelle opportunité.

Dans l’épreuve de la brigade cachée où vous vous retrouvez face à Danny, vous réalisez un pithiviers. Était-ce un clin d’œil à la cheffe Darroze qui apprécie ce plat ?

Pas vraiment. Le thème c’était une surprise à la découpe et pour moi, il fallait une enveloppe comestible qu’on coupe en deux avec une surprise à l’intérieur. Je trouvais que le pithiviers était une bonne idée. Une heure d’épreuve c’est très court. J’ai peut-être pris le thème de façon trop lisible et je n’ai pas réussi à me l’approprier dans mon univers. Cependant, j’ai fait quelque chose qui me parle, qui me plaît et que je pourrai refaire à manger. Donc je ne regrette pas, même s’il a manqué quatre minutes de cuisson.

« J’avais envie de voir mon métier à 360 ° »

Que retenez-vous de votre participation à Top Chef ?

Plusieurs choses. Déjà, que j’ai une bonne capacité à gérer mon stress face aux caméras et aux concours. Et d’un point de vue humain, je retiens des rencontres incroyables avec tous les candidats. Je pense que je ne les aurais jamais rencontrés dans ma vie de tous les jours si je n’avais pas participé à Top Chef. Je suis toujours en contact avec tout le monde d’ailleurs.

Quelles étaient vos motivations pour participer au concours ?

Rester moi-même et faire ce que j’avais envie de faire. Je voulais aussi parler de mon métier en tant que chef privé car je pense que ce n’est pas assez exprimé ou mis en avant dans l’hôtellerie-restauration.

Justement, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Ça fait maintenant six ans que je me suis mis à mon compte et que je suis devenu chef privé. La routine d’un chef classique ne me convenait plus et j’avais envie de voir mon métier à 360°. Je voulais m’occuper de la relation clients, du service, des vins, de l’art de la table, etc. Je pense que c’était le seul métier qui pouvait me permettre de faire tout ça à la fois. Il faut savoir que le chef privé fait partie du personnel de maison et qu’il existe deux écoles : le personnel de maison en « Living » qui vit avec la famille qui l’emploie, et le personnel de maison en « Live Out » qui se déplace. Je fais partie de cette seconde catégorie qui s’occupe des beaux événements et des remplacements. Je pense qu’aujourd’hui en France, avoir du personnel de maison n’est pas spécialement bien vu et peut parfois être politisé. C’est dommage car c’est un milieu qui emploie énormément. Je pense que c’est ça qui a rendu la chose un peu plus confidentielle.

Votre clientèle est-elle vraiment confidentielle ?

Aujourd’hui, j’ai un carnet d’adresses d’une centaine de clients. Ça va de personnalités mondialement connues, au patronat du CAC40, en passant par des personnalités politiques ou publiques et des grandes maisons de luxe. Toutes ces personnes savent qu’avec moi, rien ne va fuiter. Et c’est ce qui rend le côté confidentiel. On ne sait pas qui sont mes clients, donc ça évite de me contacter par rapport à ça. C’est un équilibre qu’on a trouvé tous ensemble.

« Je ne suis pas sur la case influenceur »

Votre métier vous oblige à être présent sur les réseaux sociaux. Quel rapport entretenez-vous avec eux ?

Pour être tout à fait honnête, je n’ai jamais été très réseaux sociaux. En montant ma société, je me suis aperçu que c’était mon seul relais médias et que c’est par ce biais que les clients me trouvaient. Je n’ai jamais été sur la case influenceur, ni fait de partenariat par exemple. Les réseaux sociaux sont pour moi une vraie source professionnelle où je partage ma routine en tant que chef privé. Je n’ai jamais montré qui étaient mes clients mais plutôt les pays où je me déplaçais et les produits que je cuisinais pour eux.

Quels sont vos projets futurs ?

Continuer à faire ce que je fais. J’ai une chance incroyable de faire un métier où je n’ai pas l’impression de travailler. Dans les projets à long terme, il y a l’ouverture d’un restaurant mais ce n’est pas pour tout de suite.

Un petit pronostic pour la finale ? 

Au moment de mon départ, je voyais trois candidats aller en finale : César, Jérémie et Hugo. Ce sont ceux qui m’inspirent le plus.

À voir également sur Le HuffPost :

Dans « Top Chef », Hugo réalise le trompe-l’œil parfait d’une boule de pétanque

Contre l’inflation, Louise Bourrat, Alexia Duchêne et Anthony Denon nous donnent leurs astuces anti-gaspi