Tony Parker, premier Français au Hall of Fame de la NBA

Si la plupart des journaux américains qui commentent les nouvelles entrées dans le Naismith Memorial Basketball Hall of Fame se focalisent sur l’entraîneur mythique des San Antonio Spurs, Gregg Popovich, le journal local texan Corpus Christi Caller Times consacre un article à l’un des grands joueurs ayant servi les Spurs sous sa direction : Tony Parker. Retiré des parquets depuis quatre ans, il devient le premier Français à laisser ainsi son nom parmi les grands.

Faisons la fête une dernière fois ! ”, s’est réjoui le basketteur lors de l’annonce de son intronisation samedi 1er avril à Houston. La cérémonie en bonne et due forme aura lieu le 12 août. “Quand je suis arrivé en NBA, j’ai eu la chance d’avoir un entraîneur fou (Gregg Popovitch) qui a parié sur moi, un petit meneur de jeu français de 19 ans essayant de dire à Timmy et David Robinson où aller”, s’est rappelé Parker. “C’était un peu fou, mais on l’a fait”

Avec le joueur aujourd’hui âgé de 40 ans à la barre, les Spurs ont remporté quatre de leurs cinq championnats NBA, en 2003, 2005, 2007 et 2014. “Entrer au Hall of Fame avec le coach Pop, devenir le premier joueur français à entrer au Hall of Fame… J’ai toujours pris très au sérieux le fait d’être un bon ambassadeur du basket français et du basket européen” s’est ému celui qu’on surnomme “TP”, et qui a fait pratiquement toute sa carrière aux États-Unis tout en menant l’équipe de France vers l’excellence.

Un sport de plus en plus international

Le Corpus Christi Caller Times voit dans cette intronisation la preuve que la “mondialisation” du basket a atteint sa “maturité”. Outre Popovitch et Parker, sont aussi admis : l’Espagnol Pau Gasol (qui a joué dans la même équipe que Parker de 2016 à 2018) et l’Allemand Dirk Nowitzki (qui a fait l’essentiel de sa carrière chez les Mavericks de Dallas).

Ce dernier s’est enorgueilli de l’amélioration du niveau de jeu en Europe au cours des 25 dernières années : “même si on n’est responsable que d’une petite partie de tout ça, je pense qu’on peut en être très fiers et continuer à pousser le basket en Europe dans la bonne direction”.

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