Tomer Sisley : "Pour moi, l’aventure Balthazar est terminée"

Où en est Balthazar, dans cette saison ?

Tomer Sisley : Au début, il était en cavale, recherché par tout le monde. Il se cachait tout simplement au Maroc. Je discute beaucoup avec les scénaristes, et on avait parlé assez tôt de cette mise en situation. J’avais envie de paysages exotiques. Avec cette cinquième saison, l’idée était de renouer avec l’ADN du personnage et de la série, c’est-à-dire le côté good vibrations, solaire de Raphaël. J’ai aussi insisté sur la présence de son pote drag-queen, une figure que l’on retrouve au fil des épisodes. J’avais envie de mettre ces performeurs à l’honneur.

Vous pensez que Balthazar, vu son succès, est aussi un marqueur de l’évolution de la société ?

Je n’ai pas cette prétention, mais à défaut d’être un marqueur de société, cette série très populaire peut la refléter. C’est une petite pierre, un jalon pour ouvrir les esprits. L’art des drag-queens est un art majeur, qui influence énormément la mode. Madonna leur doit beaucoup.

Peut-on dire que Raphaël Balthazar est encore plus agaçant et irritant qu’avant ?

Plus ? Non ! C’est son ADN. Mais j’adore qu’on le pense… Ça signifie que l’on a réussi notre coup, en le ramenant à son côté espiègle, enfantin, sale môme.

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Constan...

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