« Thor Love and Thunder » : tiens, Valhalla du boudin !

Thor : Love and Thunder  - Credit:Disney/Marvel Studios
Thor : Love and Thunder - Credit:Disney/Marvel Studios

Les dieux Marvel sont-ils tombés sur la tête ? Comment diable ont-ils pu bénir la sortie en salle d'un produit aussi mal fignolé que ce pénible Thor : Love and Thunder  ? Cinq ans après l'hilarant Ragnarok, qui marquait un net virage du super-héros casqué vers la farce, le quatrième cru de ses aventures en solo nous ressert la même recette, en plus fade et lourdingue. Tout ce qui faisait le (relatif) sel du précédent volet – son humour potache, son recyclage malicieux de la sauce kitsch des années 1980, une pincée de drame au cœur de la gaudriole – semble ici n'être plus que redite paresseuse. Irrémédiablement mordue de la marque Marvel, la planète s'est malgré tout de nouveau ruée en masse au buffet : ce week end, le justicier nordique a déjà engrangé 302 millions de dollars de recettes au box-office mondial, dont 143 millions aux Etats-Unis. Sa performance américaine plafonne certes clégèrement sous les prévisions (qui tablaient sur un étiage autour de 150 millions), mais reste supérieure à celle de Thor : Ragnarok en 2017 (122 millions). En clair : le dieu du tonnerre a encore foudroyé les salles.

Mais attention ! Comme le soulignent nos confrères de CNN Business, à en croire la notation globale B+ associée au film sur l'agrégat de référence CinemaScore, les premières foules à se précipiter dans les multiplexes sont ressorties plutôt mitigées de leur séance. Depuis Avengers : Endgame, une sourde bronca circule à bas bruit sur les réseaux sociaux (et parm [...] Lire la suite