Thor : Love and Thunder prouve pourquoi les films de super-héros "d'auteur" sont condamnés dans l'univers Marvel d'aujourd'hui

Il est important de commencer cette brève réflexion par un avertissement qui ne surprendra personne ayant vu un nombre de films Marvel : il est très compliqué de parler de "paternité" dans les films de n'importe quelle franchise actuelle. Bien qu'il existe évidemment des créateurs avec une empreinte reconnaissable plus évidente que d'autres, ou simplement plus superficiels ou avec des caractéristiques plus définies, l'industrie dévore souvent le talent individuel pour le mettre à son service.

De nombreuses caractéristiques du cinéma de franchise soulignent ce fait. Il y a eu des réalisateurs qui ont abandonné leur blockbuster parce qu'ils n'avaient pas assez de liberté créative (Edgar Wright pour Ant-Man, Patty Jenkins pour Thor 2). Et il y a eu des auteurs avec une empreinte personnelle qui ont été dévorés par cette grosse machine, comme Anna Boden et Ryan Fleck avec Captain Marvel, Cate Shortland avec Black Widow ou Chloé Zhao pour Les Éternels.

>> Marvel : le nouveau Wolverine déjà choisi ? L'acteur transformé et méconnaissable dans la peau du héros <<

Et puis, bien sûr, il y a les réalisateurs dont le travail est plus perçu comme un exercice de bonne volonté qu'autre chose, mais dont les contributions à la franchise sont inférieures (ou incomparablement pires, selon vos goûts) au reste de leur filmographie. La liste est interminable : Sam Raimi, James Gunn, Scott Derrickson, Shane Black et...

Lire la suite


À lire aussi

Fast and Furious 9 : Han de retour dans le film, le réalisateur explique pourquoi
The Batman : pourquoi c'est le meilleur film du super-héros au cinéma
Thor, Love and Thunder : "Le biceps de Chris Hemsworth était plus gros que mon visage !", Tessa Thompson en interview