Thomas Ngijol soutient les mouvements pour George Floyd et Adama Traore : les internautes félicitent son discours “intelligent“ et “bienveillant“

Ce mardi 2 juin 2020, Thomas Ngijol était l’invité de Quotidien. Sur le plateau de Yann Barthès, l’humoriste s’est exprimé sur les hommages rendus partout dans le monde à George Floyd et aux rassemblements “Justice pour Adama”. Une prise de parole applaudie par les internautes.

Ce mardi 2 juin 2020, Thomas Ngijol était l’invité de Quotidien. Sur le plateau de Yann Barthès, l’humoriste s’est exprimé sur les hommages rendus partout dans le monde à George Floyd et aux rassemblements “Justice pour Adama”. Une prise de parole applaudie par les internautes.

#BlackoutTuesday “que ce ne soit pas une hype” ou “hashtag de plus”. Ce mardi 2 juin 2020, Thomas Ngijol était l’invité de Quotidien. Venu parler “en tant que citoyen” des nombreux mouvements lancés partout dans le monde pour protester contre les violences policières aux États-Unis, l’humoriste a rappelé que “le racisme tue”. Alors que la Toile est inondée par des carrés noirs en hommage à George Floyd, le comédien déplore “le côté c’est cool, on fait comme tout le monde” sur les réseaux sociaux. “Mais le seul problème, c’est que ça dure un jour et que le lendemain, tout le monde oublie ou on passe à autre chose ou à un nouveau drame”.

Thomas Ngijol estime “qu’il ne faut plus avoir peur de dire les choses”. Désormais, “il faut avoir une liberté de parole, mais constructive”. Alors que les images de l’arrestation de George Floyd sont diffusées, il explique : “Cette histoire dépasse le cadre de la communauté noir, c’est quelque chose d’humain. Si t’es normalement constitué, t’es triste, t’es écoeuré, t’es dégouté”. Interrogé sur “le problème du racisme dans la police américaine”, le père de famille est revenu sur “l’histoire particulière” de ce pays “qui a été construit sur la base du flingue. C’est comme si les fantômes du passé resurgissaient constamment”.

“Il y a des bons flics”

L’humoriste s’interroge : “Là, on parle d’un phénomène qui a été filmé (l’arrestation de George Floyd, NDLR). Combien n’ont pas été filmé ?” Il rappelle que “nous aussi on est touché par beaucoup de choses. (…) Il faut se servir de l’écho de cet évènement dramatique pour que chez nous, aussi, on ait le réflexe citoyen, humain, d’avancer”. Emu, il continue : “Sincèrement, si je suis là aussi, c’est pour les enfants, pour nos jeunes, nos jeunes générations. Ce serait quand même catastrophique que dans les années à venir nos enfants aient les mêmes problèmes que nos parents”.

Quant à son tweet appelant au rassemblement interdit par le préfet de police “Justice pour Adama”, il trouve “incroyable l’absurdité de cette histoire”. “Si le drame d’Adama Traore c’est de ne pas avoir été filmé quand il a perdu la vie, ce serait quand même grave”. Si lui aussi souhaite que “justice soit faite” pour le jeune homme ayant perdu la vie par “asphyxie au cours de l’immobilisation” selon une contre-expertise, il appelle à ne pas faire de généralité. “Il y a des bons flics”. “Il y a des flics qui font très mal leur boulot”, qui "doivent être punis, ils doivent payer” car “ils prennent en otage une autre partie de leur corps de métier qui fait très bien son boulot”.

Des paroles saluées par les internautes

“La misère est partout. Elle est dans les deux camps. Il y a des bons et de mauvais flics ! Il ne faut pas que l’Etat ait peur de les sanctionner sinon le message envoyé est ultra-négatif”, lance-t-il. Un discours félicité sur Twitter. Tout au long de son interview, de nombreux internautes ont approuvé les mots modérés et l’engagement de Thomas Ngijol “qui demande justice, mais ne généralise pas et ne lance pas d’huile sur le feu...”.