Thomas Mesnier, ce député rattrapé par les urgences

Au printemps 2017, avant d'être élu député La République en marche de Charente, ­Thomas Mesnier, médecin à l'hôpital d'Angoulême, considérait les urgences, où il exerçait alors, comme sa "deuxième famille". "Ce sont des services dans lesquels on ne s'ennuie jamais, décrit-il. On sait combien d'AVC surviennent en moyenne, mais jamais ce qui va se produire la minute d'après. Par moments, c'est dur, mais passionnant! C'est forcément un travail d'équipe : tout seul, impossible d'y arriver." Cette phrase pourrait tout aussi bien résumer son (jeune) regard sur la vie politique.

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Admiratif d'Agnès Buzyn

Ce bosseur de 33 ans, qui a enchaîné les séances de nuit sur la loi bioéthique à l'Assemblée comme autrefois les gardes, raconte la gestion de la crise des urgences sans tirer la couverture à lui. Pas seulement par prudence, parce que le feu né il y a six mois menace d'embraser tout l'hôpital – déçus par le plan Buzyn, de nombreux médecins veulent rejoindre les infirmiers et les aides-soignants. Mais parce que celui qui a inspiré certaines des propositions de la ministre de la Santé prend un réel plaisir à l'épauler dans la tempête.

 

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Je ne sais pas si j'ai déjà autant respecté quelqu'un

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"Je ne sais pas si j'ai déjà autant respecté quelqu'un, s'interroge-t-il. J'allais dire : je ne sais pas si j'ai déjà autant admiré quelqu'un, mais on va se foutre de moi." Toujours l'esprit d'équi...


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