Thierry Neuvic, Le Remplaçant (TF1) : "Pour être honnête, j’avais d’abord refusé le rôle..."

Vous jouez Lacroix, un proviseur charmeur, imbu de son statut social et psychorigide avec son fils. En fait, vous avez le mauvais rôle…

Thierry Neuvic : On peut le dire, oui ! Mais c’est toujours intéressant. Pour être honnête, j’avais d’abord refusé le rôle, parce que je le trouvais un peu caricatural. Mais j’ai rencontré le metteur en scène et ai demandé à apporter des modifications au personnage : de ne pas en faire l’héritier d’une grande lignée, mais plutôt un homme issu d’un milieu populaire, convaincu que pour accéder à la respectabilité, il fallait faire partie de l’élite, et donc obligé de se battre pour y arriver.

Nous sommes, dans ces épisodes du Remplaçant, dans la lutte des classes, au sens propre comme au figuré. La thématique vous plaisait ?

J’ai, de tout temps, été intéressé par le monde de l’enfance, de l’adolescence, de la transmission, de l’éducation et des différences de classe. On voit souvent ce contraste désolant de classes sociales qui ne se rencontrent pas, de ce monde de l’entre-soi qui nuit à l’épanouissement commun. Alors oui, j’ai finalement été assez content de pouvoir traiter de cela.

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