« The Walking Dead : Daryl Dixon » : une série aux effets spéciaux 100 % français
Une révolution digne du passage du muet au parlant. C'est ce qu'a connu le 7e art à l'aube des années 1990, avec l'explosion des effets spéciaux numériques. De Terminator 2 : le jugement dernier de James Cameron (1991) au Jurassic Park de Steven Spielberg (1993), en passant par The Mask de Chuck Russell (1994), les images de synthèse ont bouleversé l'industrie du cinéma, réinventé la fabrication des films et bombardé les yeux des spectateurs avec de nouveaux prodiges impensables une décennie plus tôt. Le Seigneur des anneaux, Avatar, Gravity, tous les blockbusters de superhéros et tant d'autres ont bâti leur légende sur les miracles accomplis par les armées d'artistes numériques officiant dans l'ombre, souvent au prix de conditions de travail éreintantes.
Un véritable secteur d'activité économique est né de ces progrès et la France n'est pas passée à côté. Elle forme même les meilleurs techniciens au monde en la matière et, en 2022, selon une étude du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et du groupe Audiens, on comptait dans l'Hexagone pas moins de 68 entreprises s'illustrant dans les visual effects – effets visuels, expression désignant tous les trucages réalisés par ordinateur après le tournage et synthétisée par l'acronyme VFX. Chaque année, une grande manifestation s'est donné pour mission de mettre en lumière cette French Touch des images de synthèse en particulier et de célébrer, plus globalement, l'ensemble des effets spéciaux : le P [...] Lire la suite