The Voice - "Il est détestable, égoïste", "Il prend trop le dessus", "Oli parle à peine, il ne le laisse pas choisir" : les internautes outrés par le comportement de Bigflo

Bigflo serait-il trop chauvin et autoritaire avec son frère ? C'est ce que les internautes ont cru déceler ce samedi 24 février 2024 devant la suite des auditions à l'aveugle dans The Voice sur TF1. Pour eux, le rappeur aurait trop tendance à tout ramener à ses origines toulousaines et à prendre des décisions unilatérales. Et cela a le don de les agacer...

La suite des auditions à l'aveugle de la 13ème saison de The Voice était à découvrir ce samedi 24 février 2024 sur TF1. Devant Mika, Zazie, Vianney et BigFlo et Oli, une nouvelle salve de candidats a tenté sa chance. Et comme chaque semaine, les coachs ont eu droit à quelques surprises.

Parmi elles, figurait sans nul doute le passage sur scène de Lillian, de 18 ans. Atypique, le jeune homme adepte des brocantes et des vides-maisons collectionne les vieux disques. Ce fan de chansons françaises anciennes a interprété Mon légionnaire d'Edith Piaf, artiste qu'il affectionnait déjà à l'âge de 3 ans. Aussi interpelé qu'amusé, Mika s'est retourné le premier, suivi de près par Zazie. Leur surprise a été encore plus grande quand ils ont su que le candidat chantait "en anglais avec l'accent de Maurice Chevalier", portait les bagues de sa grand-mère et n'écoutait que des chansons datant des années 20 aux années 70. "Tu es libre, tu es l'un des plus libres qu'on ait jamais eus", lui a lancé Vianney, admiratif, avant que Lillian ne choisisse d'intégrer l'équipe de Mika.

Un autre moment fort de la soirée a été la prestation d'Okali, 40 ans, une chanteuse d'origine camerounaise. Dans son portrait, celle-ci a expliqué avoir souffert plus jeune d'une maladie grave qui l'a laissée amputée de sa jambe gauche. Vêtue d'une grande cape bleue et accompagnée de deux musiciens, l'artiste a instauré un climat aussi mystérieux que mystique sur le plateau.

"Il consulte à peine Oli pour buzzer"

Tous les coachs se sont retournés sur sa reprise d'une chanson de London Grammar, dans laquelle elle avait intégré un couplet en dialecte camerounais. Tous, sauf Bigflo et Oli. Car si Oli avait très envie d'appuyer sur le bouton rouge, son frère ne lui en a pas donné l'autorisation en lui répondant simplement "C'est pas pour nous". Sur le réseau social X, cette façon qu'a Bigflo de prendre le dessus son frère a été remarquée et critiquée.

Et ce n'est pas tout. Plusieurs fois au cours de la soirée, le rappeur a fait des allusions à ses origines toulousaines. Chauvin, il a même enjoint la production de lui signaler lorsque des candidats venant de sa région se présentaient sur scène. "Pour moi, y a un vrai favoritisme si le gars est Toulousain", a-t-il ainsi assumé. Même s'il s'agissait évidemment d'une blague, les internautes ont eu l'impression qu'il y avait une part de vérité. Et ce n'est pas la conversation (un poil excluante) entre une candidate et lui sur le conservatoire de leur ville, qui les aura fait changer d'avis... Pour certains internautes, ce chauvinisme prouve que le duo de rappeurs n'a pas la légitimité ni l'objectivité nécessaires pour figurer dans les fauteuils rouges.

Sur le même réseau social pourtant, d'autres internautes ont salué la présence des frères et notamment celle de Bigflo. Ces utilisateurs de X se sont dits très sensibles à l'humour du rappeur, qui selon eux dynamise le programme. L'artiste est en effet à l'origine de belles répliques, comme lorsqu'il a bloqué son concurrent Vianney ce soir : "Dans Koh-Lanta, c'est toujours celui qui fait les cabanes qui se fait éliminer". Il crée aussi régulièrement des moments de complicité avec les téléspectateurs, en s'adressant en catimini aux caméras.

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