Théâtre : les pièces à voir avant Noël à Paris

C‘est la garantie de ne pas se tromper : le texte d’un grand auteur vous assurera toujours le minimum syndical pour une soirée théâtre réussie ! Trois spectacles, trois époques, trois langages.

Indémodable et précieuse Sagan dans la peau de Caroline Loeb

Caroline Loeb dans la peau de Françoise Sagan, on n’y aurait pas pensé, mais en fait, c’est pile la bonne actrice pour l’incarner. Dans ce petit théâtre de La Divine Comédie, elle apparaît, avec une incroyable ressemblance qui l’impose sans effort, avec fluidité. La voix, le débit, la gestuelle, la silhouette menue…. Elle est vraiment Sagan, décédée en 2004.

En perruque blonde qu’elle enlève à la fin, la chanteuse-actrice nous replonge dans les pensées de l’écrivain avec modernité, justesse, finesse. Elle parle de la société française, de mort, d’addiction, d’amours, d’inégalités et de télé débilitante. Tellement percutant, ramassé, ironique, précis et bien observé. Ce pourrait être aujourd’hui, la vulgarité moins pesante en ces années 1960. Mise en scène par le brillant Alex Lutz, l’actrice avoue se reconnaître en Sagan, cette célébrité subite, très jeune, - « Bonjour Tristesse » comme « La Ouate » -, ses pudeurs, ses critiques sociales, son humour ; Caroline Loeb a décroché une nomination aux Molière en 2016 pour ce spectacle qu...


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