Ma thèse en 180 secondes : la finale de Polytechnique récompense un thésard qui veut améliorer les parcs éoliens

Elie Kadoche, doctorant à l’Institut Polytechnique de Paris et œuvrant pour l'optimisation des parcs éoliens, a remporté le 13 mars 2024 la finale régionale de la première édition du concours "Ma thèse en 180 secondes" de l’Institut Polytechnique de Paris.

"Le développement d’algorithmes de contrôle basés sur de l’apprentissage par renforcement multi-agents pour l’optimisation de parcs éoliens à grande échelle". Si vous ne comprenez pas l'intitulé exact du sujet de thèse d'Élie Kadoche, c'est normal.

Mais ce doctorant à l’Institut Polytechnique de Paris, travaillant au laboratoire Traitement et Communication de l’Information (LTCI) de Télécom Paris, a su rendre son sujet très compréhensible aux yeux du jury en seulement trois minutes, top chrono. Au point de remporter le concours, qui n'est autre que la finale de la première édition du concours "Ma thèse en 180 secondes" de l’Institut Polytechnique de Paris, le 13 mars 2024.

Lors de cette finale, neuf autres doctorants de l’Institut Polytechnique se sont joints à l’exercice ardu de résumer trois ans de thèses en trois minutes, pas une seconde de plus.

Un concours venu d'Australie

Ce concours, inspiré du "Three Minute Thesis" (3MT), une compétition inventée en 2008 par l’Université du Queensland en Australie, a été repris pour la première fois en 2012 au Québec par l’Association francophone pour le savoir. Ce projet s’est ensuite étendu à l’ensemble des pays francophones, pour finalement arriver jusqu’à l’École Polytechnique de Paris.

"J’ai passé deux ans et demi en Australie, entre 2012 et 2015, où j’ai découvert cet exercice étrange, présenté par les Australiens, qui consistait à raconter sa recherche en 3 minutes. J’en ai connu toutes les vertus, avec le pragmatisme propre aux Australiens", se remémore Thierry Coulhon, président du conseil d'administration de l'Institut Polytechnique de Paris par intérim.

Une vingtaine de doctorants se sont présentés au concours, et dix ont finalement été retenus pour la finale. Ils ont été départagés par un jury présidé par Kees Van der Beek, le directeur de la Recherche à l’École polytechnique et vice-président Recherche de l’Institut Polytechnique de Paris. Élodie Chabrol, fondatrice et directrice du festival Pint of Science en F[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi