Le thème émouvant de Tales of Kenzera: Zau méritait un meilleur jeu vidéo
Je possède un point commun avec Abubakar Salim, acteur qui a incarné Bayek, héros d’Assassin’s Creed Origins, et qui a décidé de fonder son propre studio de jeux vidéo. Un point commun dont on se serait bien passés : on a tous deux perdu notre père, à un âge où on était loin d’avoir tout partagé avec lui. Ce deuil difficile, pour ne pas dire impossible, tant il est traumatisant, parcourt Tales of Kenzera: Zau, jeu vidéo où Abubakar Salim tente tant bien que mal d’éparpiller son chagrin.
« Je me réveille en voyant tant d’amour pour Tales of Kenzera: Zau. Pas uniquement en raison des mécaniques de gameplay, mais aussi d’un point de vue émotionnel. Comme je l’ai déjà dit, ma santé mentale a été compliquée après la perte de mon père. Je devais être l’homme dur, l’homme de la maison et le soldat. Cela n’a pas aidé », témoigne-t-il encore dans un tweet publié le 24 avril, alors que son jeu vient de sortir sur PS5, Xbox Series S, Xbox Series X, Nintendo Switch et PC. On sent une forme de libération, un poids qu’il a été compliqué de porter. Je suis triste d’admettre que son œuvre est loin de m’avoir emporté, alors que le sujet me parle tant, si profondément.
6/10
Points forts
Un récit touchant
Des efforts dans la réalisation
L’ambiance originale
Points faibles
Des gros soucis de gameplay
Des combats trop vite répétitifs
Envie d’exploration inexistante
Tales of Kenzera: Zau a des gros soucis de gameplay
Un autre jeu vidéo sur le deuil
Tales of Kenzera: Zau n’est pas le seul jeu vidéo qui met le deuil au centre du récit.
Crédits photos de l'image de une : Tales of Kenzera: Zau // Source : Capture PS5