Un test respiratoire capable de détecter certains types de cancers

Des chercheurs de l'Université Flinders (Australie) ont développé un test respiratoire permettant de détecter les risques de cancer de patients.

Des chercheurs de l’Université Flinders en Australie ont développé un test respiratoire révolutionnaire permettant d’évaluer les risques de cancers de la tête et du cou des patients via leur respiration.

C’est un grand pas en avant dans la recherche contre le cancer. Dans un article publié dans le British journal of cancer, des chercheurs de l’Université Flinders se trouvant à Adelaïde, en Australie, ont rapporté avoir fait des progrès significatifs dans le développement d’une méthode pour détecter les risques de cancer du cou et de la tête.

Il s’agit d’un test respiratoire permettant d’identifier ces deux types de cancers, qui représentent 6% des cancers dans le monde et provoquent plus de 300 000 décès chaque année. Le tabac, l’alcool et une mauvaise hygiène bucco-dentaire sont connus comme étant les facteurs de risques majeurs de ce cancer. Si les thérapies actuelles sont efficaces pour traiter la maladie à un stade précoce, les détections du cancer à un stade avancé sont très courantes et souvent associées à un mauvais pronostic.

“Rapide, peu couteux et précis”

Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont prélevé, grâce à ce test “rapide, peu coûteux et précis”, des échantillons d’haleine sur 181 patients soupçonnés d’avoir un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (Cetec) à un stade précoce avant le début d’un traitement. “Nous avons cherché à déterminer la précision du diagnostique du test respiratoire en tant que test non invasif pour la détection du cancer de la tête et du cou, ce qui, avec le temps, peut aboutir à une méthode simple pour améliorer les résultats du traitement et la morbidité des patients”, expliquent les professeurs qui ont dirigé cette étude, le Dr Roger Yazbek et son associé le Pr Eng Ooi.

À LIRE AUSSI >>> Quelles sont les origines d’Octobre rose, ce mois de campagne de prévention contre le cancer du sein ?

Parmi les 181 patients de l’étude, 66% avaient des tumeurs primaires de stade précoce (T1 et T2) et 58% avaient des métastases ganglionnaires régionales, donnant des résultats précis et donc très encourageants. “Avec ces résultats solides, nous espérons tester la méthode dans des centres de soins, tels que des cliniques ou cabinets de médecins généralistes, afin de développer son utilisation et faciliter le dépistage précoce du Cetec”, a déclaré le Dr Nuwan Dharmawardana, co-auteur de l’étude.

Ce contenu peut également vous intéresser :