Terrorisme. Conflans-Sainte-Honorine : un nouveau “traumatisme” pour la France

La décapitation d’un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, qualifiée d’«attentat terroriste islamiste caractérisé” par Emmanuel Macron, est un nouveau “traumatisme” pour la France, qui “paie le prix fort” pour ne pas vouloir céder à la menace islamiste, s’émeut la presse internationale.

L’assassinat barbare d’un professeur d’histoire-géographie, qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet lors d’un récent cours d’éducation civique, a bouleversé la France vendredi soir, trois semaines après l’attaque au hachoir perpétrée par un jeune Pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.

Les premiers éléments de l’enquête rappellent “l’histoire récente des attaques terroristes en France : un assaillant choisissant soigneusement une victime censée symboliser une offense envers l’islam”, observe le New York Times. La France se retrouve “brutalement frappée par un traumatisme national qui ravive la mémoire de récentes attaques terroristes”, écrit le quotidien.

L’auteur du crime a été abattu par la police peu après les faits, mais quatre personnes, dont un mineur, issues de son entourage familial, ont été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

“L’assassin présumé, un Tchétchène né à Moscou, n’était pas sur la liste de surveillance du terrorisme mais était connu des services de police pour des délits mineurs”, affirme le Daily Telegraph.

Il aurait également posté sur son compte Twitter – fermé depuis – une photo de la tête coupée de sa victime, rapporte El País. Une photo accompagnée d’un message à l’adresse d’Emmanuel Macron, “le dirigeant des infidèles”, en forme de confession : “J’ai exécuté l’un de tes chiens de l’enfer, qui avait osé rabaisser

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