Tensions. Les employés de Facebook se rebiffent contre Mark Zuckerberg

Depuis ce week-end, des salariés de Facebook prennent position contre leur patron, Mark Zuckerberg. Ils critiquent son refus de retirer un message posté par Donald Trump sur le réseau social, disqualifiant les manifestants qui protestent suite à la mort de George Floyd.

“Même si le militantisme est de plus en plus courant au sein de la Silicon Valley ces dernières années, l’indignation publique est inhabituelle pour les employés de Facebook”, note le Wall Street Journal, lundi 1er juin. Mais les manifestations qui agitent les États-Unis depuis la mort de Gorge Floyd, relançant le débat sur le racisme et les violences policières, ont apparemment changé la donne.

La polémique débute après un message posté sur les réseaux sociaux par Donald Trump, vendredi 29 mai. Il y qualifie les manifestants de “voyous” et prévient : “lorsque les pillages démarrent, les tirs commencent”. Twitter a décidé de signaler ce message, mais pas Facebook, Mark Zuckerberg invoquant le devoir de neutralité.

Une décision impossible à justifier pour certains : “Tout au long du week-end, une dizaine d’employés se sont exprimés sur Twitter contre la décision de Mark Zuckerberg”, rappelle le quotidien économique américain. En plus de cela, des centaines d’employés ont pris part à des groupes de discussions internes afin d’organiser “un débrayage virtuel”.

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Facebook se justifie

En réponse, raconte le Financial Times

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