Tennis de table: "Ça veut dire beaucoup", la joie de Félix Lebrun après sa victoire en Inde qui le fait passer sixième mondial

Félix Lebrun, il parait que vous avez été malade hier?

J’étais un petit peu malade la nuit dernière. C’a n’a pas été la meilleure nuit de ma vie. J’ai un petit peu vomi…J’ai pris quelques médicaments. A partir de ce matin, ça allait mieux car j’ai réussi à bien dormir.

Que signifie cette première victoire à ce niveau, quelques mois après votre victoire en Contender à Antalya?

Ça veut dire beaucoup! L’an dernier je gagne un Contender à Antalya, cette fois-ci c’est un Star Contender, c’est encore plus gros. Je suis super heureux d’avoir gagné ce titre. Il y avait beaucoup de grands joueurs ici. Ça fait plaisir, j’enchaine de superbes performances.

Affronter Hugo Calderano en finale, ce n’est pas facile car il est coaché par un Français. Il y avait de la méfiance?

On le connait bien, il parle très bien français. On s’entraîne régulièrement avec lui. Nos coaches sont en contact régulier. Son entraîneur, Jean-René Mounier, me connait très bien mais comme Nathanaël Molin (le coach de Lebrun) connait très bien Hugo. C’est un match un peu différent. Plus on monte en niveau plus on connait les adversaires car on les affronte souvent. Ce n’est ni un avantage ni un inconvénient.

Vous faites tourner le match alors que vous êtes mené deux manches à rien. Que s’est il passé?

C’est dur à expliquer. Il mène 2 manches à 0 et 10-8. Il a trois balles pour mener 3-0. Il dominait vraiment ce début de match. J’arrive à gagner un set en jouant moins bien que lui. Ça lui a mis un petit coup qui me permet de remporter le 4e assez facilement. C’est devenu un nouveau match. Il avait peut-être dominé le début mais nous étions à 2-2. Ça m’a donné beaucoup de motivation pour la suite. J’ai fait les bons choix au service qui ont bien fonctionné, je suis très content.

La semaine prochaine vous allez passer sixième mondial, cela doit vous pousser d’arriver juste derrière les Chinois?

Mardi prochain je vais passer 6e mondial. Les 5 premiers Chinois sont devant moi. C’est encore une marche que je dois aller chercher parce qu’ils sont sacrément forts devant. C’est un boost de confiance énorme de se dire que je suis rentré très vite dans le top 10 mondial et que j’arrive à confirmer ce statut. C’est un statut qu’il faut appréhender et j’ai super bien réussi à le faire. Ça me donne de la confiance pour la suite de l’année.

Article original publié sur RMC Sport