SNCF : les cheminots de Rennes suspendent leur grève

Des «gilets rouges» gare du Nord à Paris, le 16 juin 2014, dans le cadre du dispositif déployé par la SNCF pour aider les voyageurs touchés par la grève des cheminots.

Au neuvième jour de grève, les conducteurs de Toulouse et Rennes ont décidé de reprendre le travail, ceux de Lyon, Marseille et Grenoble ont reconduit le mouvement.

L'essentiel

• Les cheminots sont au 9e jour d'une grève destinée à dénoncer la réforme ferroviaire. Même si le mouvement s'étiole, 10,48% des personnels sont en grève ce jeudi.

• Pour autant, pour la première fois, des assemblées générales ont décidé de reprendre le travail, notamment à Toulouse, Périgueux, et trois sites du Nord-Pas de Calais. En revanche, la grève est reconduite à Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Strasbourg, Mulhouse ou Grenoble. Toutes les assemblées locales ne sont pas encore terminées.

• Jeudi, sept trains sur dix devaient circuler en moyenne sur les grandes lignes. Sur les Intercités, le trafic reste plus dégradé, à peine supérieur à un train sur deux. Côté TER, deux trains sur trois devaient rouler en moyenne (trafic normal en Bretagne).

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Les cheminots de Rennes, réunis en assemblée générale jeudi, ont voté la suspension de leur mouvement, après neuf jours de grève, a annoncé l’UFCM CGT dans un communiqué. «Des amendements déjà votés ou en cours de vote, à l’Assemblée nationale, portés par des députés ayant pris la mesure de l’ampleur du mouvement social en cours à la SNCF, apportent quelques avancées relatives à l’appartenance à un futur groupe unique ou au traitement de la dette», explique l’Union fédérale des cadres et maîtrises cheminots dans un communiqué.

«Pour autant, le préavis n’est à ce jour que suspendu. Une nouvelle mobilisation des cheminots rennais reste possible en cas de revirement de situation dans les positions prises par les parlementaires ou le gouvernement», prévient le syndicat.

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