La tempête tropicale Hilary détrempe la Californie sans faire de dégâts majeurs

Hilary, la première tempête tropicale à frapper le sud de la Californie depuis quatre-vingt-quatre ans, a commencé à se dissiper lundi 22 août après avoir déversé dans la région des pluies diluviennes. Elle se dirige désormais vers le Nevada, avec une vigueur cependant moindre.

La tempête exceptionnelle a laissé dans son sillage des arbres abattus, des rues inondées, des cascades de boue et de débris après avoir frappé la Californie dimanche”, décrit The Guardian. Des risques d’inondations “catastrophiques” subsistent alors qu’elle se déplace vers le nord, avertissent les météorologues. Plus de 25 millions de personnes, du sud de la Californie au nord de l’Idaho, sont encore concernées par ces risques.

Ce “déluge non saisonnier” dans une zone généralement sèche pendant l’été “a provoqué la fermeture d’écoles et l’annulation de vols”, tandis que “les habitants des comtés de Los Angeles et de San Bernardino étaient invités à rester chez eux” et que “des dizaines de milliers de personnes à travers la région ont subi une coupure de courant au plus fort de la tempête”, résume le quotidien britannique pour faire le bilan.

Des dégâts moins importants qu’on ne le craignait

Le service météorologique national de Los Angeles a déclaré à 3 heures du matin, heure locale, que la tempête avait battu “pratiquement tous les records quotidiens de précipitations”. Un record de précipitations de 6,3 centimètres a ainsi été établi dans le centre-ville de Los Angeles, battant très légèrement le précédent, établi en 1906.

La chaîne de télévision CBS News en énumère quelques autres dans le sud de la Californie : Palm Springs a reçu près d’un an de pluie avec 11 centimètres en vingt-quatre heures. La vallée de la Mort a presque établi un record avec 4,2 centimètres, et la région de Furnace Creek, qui reçoit généralement moins d’un demi-centimètre de pluie en août, en a vu tomber 1,6 dimanche.

Cependant “les dégâts semblaient moins importants qu’on ne le craignait à l’origine”, rassure NPR. “Il semble que le public ait entendu le message de se préparer et de rester à la maison, ce qui a beaucoup aidé”, a déclaré la journaliste Erin Stone à la radio publique américaine. “Ainsi, le vieil adage ‘mieux vaut prévenir que guérir’ semble avoir été la règle ce week-end.” De fait, aucun mort n’est à déplorer en Californie ni au Nevada.

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