Températures, pluie... Météo-France dévoile ses grandes tendances pour le printemps à venir
Le printemps sera-t-il sec? Pluvieux? Chaud? Dans un bulletin publié ce mardi 27 février, Météo-France dessine les tendances des mois de mars à mai 2024. Un message mesuré où peu de scénarios stables se dessinent, après un nouvel hiver trop chaud.
L'agence pose d'emblée ses réserves et évoque un "contexte de faible prévisibilité". Malgré tout, elle suggère la présence de "masses d'air plus chaud que la normale" sur "une bonne partie de l'Europe" et un temps humide, plutôt sur l'Est du continent.
Des températures plus chaudes que les normales de saison?
Du côté du mercure, sans certitudes, Météo-France évoque un scénario où les températures seraient "légèrement" plus chaude que les normales de saison en France, "et plus généralement des Îles Britanniques à la Mer Noire et au Bassin Méditerranéen".
Dans le détail, pour l'ensemble du territoire métropolitain, un certain nombre de statistiques sont posées. Il existe 50% de chance que les températures soient plus chaudes que les normales de saison, 40% qu'elles soient "conformes" et à peine 10% qu'elles soient plus froides.
Ce constat penche légèrement plus vers des températures chaudes pour le bassin méditerranéen spécifiquement. Dans 6 cas sur 10, Météo-France y prévoit un temps "plus chaud" que les normales de saison, avec 30% pour la moyenne et 10% de possibilité d'un temps plus froid.
Flou sur les précipitations
Après le récent passage de la tempête Louis et ses fortes précipitations sur le quart nord-ouest, devons-nous nous attendre à un printemps humide? Aucun scénario ne semble se dégager davantage que les autres selon la vigie.
Ses trois hypothèses (plus humide, conforme aux normales et plus sec) arrivent ex aequo à 33% de probabilité.
"Aucun scénario n'est privilégié sur la France (en ce qui concerne les précipitations, NDLR), comme sur la majeure partie de l'Europe", précisent les spécialistes dans leur bulletin.
Les météorologues peuvent cependant anticiper un temps possiblement "plus humide que la normale" sur l'Est du Vieux continent, notamment en Pologne et en Ukraine.
Des tendances limitées
Les grandes lignes posées par Météo-France reposent sur des probabilités et ne peuvent pas être interprétées comme des "prévisions météorologiques destinées à fournir des informations attendues en France" à une date donnée, mais plutôt à dégager des "tendances probabilistes à l'échelle de l'Europe".
De son propre aveu, l'agence explique que les modèles permettent davantage de précision pour les températures probables que les précipitations. Ces bulletins trimestriels sont par ailleurs plus fiables l'hiver que l'été.