TEMOIGNAGE. "Atteinte de la maladie de Charcot, j'ai participé aux JO de Tokyo"

C'est l'histoire d'une renaissance, et le fruit de beaucoup d'amour qui déjoue un sale coup du destin ! Les parents de Claire Supiot l'ont mise à la natation très jeune, à 4 ans, avec son frère aîné, à cause d'un drame terrible : dans leur ville natale de Juigné-sur-Loire (Maine-et-Loire), en juillet 1969, dix-neuf enfants d'une colonie de vacances se sont noyés faute de savoir nager.

Mais ils ne s'attendaient pas à voir leur fille devenir une nageuse hors pair ! Dès ses 13 ans, Claire commence sa vie de sportive de haut niveau en entrant en formation "Sport études", loin de sa famille. A partir de 16 ans, elle enchaîne neuf titres de championne de France en 200 m papillon, jusqu'aux JO de Séoul en 1988. Elle arrête ensuite la compétition pour devenir maman en 1992, 1994 et 1996, puis maître nageuse et entraîneure, avant de se consacrer entièrement à ses enfants après son divorce. "Mon premier rôle !", précise-t-elle. La piscine, elle y emmène ses enfants, désormais, comme plein de mamans. Et c'est au bord d'un bassin qu'un jour de 2008, Claire chute bêtement.

Le cours d'aquagym avec une copine se transforme en natation, puis en entraînement

"Bêtement", c'est ce qu'elle préfère se dire à ce moment-là, car son père a la maladie de Charcot-Marie-Tooth, une maladie héréditaire qui touche les nerfs et les muscles, entraînant déséquilibre et anarchie motrice. "Quand j'étais toute jeune, on n'envisageait pas que les femmes puissent être atteintes", (...)

Lire la suite sur Closermag.fr

Malgré son anorexie sévère, elle finit par avoir le bébé dont elle rêvait
Il achète accidentellement deux billets de loterie identiques et finit par gagner avec chacun d'eux
Mariée 11 fois à neuf hommes différents, elle ne désespère pas de trouver le bon
WTF ! Un homme débarque aux urgences avec un obus... dans le rectum !
Affaire Laura Fay : retour sur le sort tragique de cette femme, dont les vacances en couple ont viré au pire