«Tel Aviv sur Seine» : 500 policiers mobilisés, la polémique continue

La ville israélienne de Tel Aviv sera à l'honneur jeudi 13 août, dans le cadre de l'édition 2015 de Paris Plages

La polémique autour de l'événement prévu à Paris ne faiblissant pas, 500 policiers vont être mobilisés. Des associations propalestiniennes organisent de leur côté un «Gaza sur Seine».

L’opération controversée «Tel-Aviv sur Seine», à laquelle Manuel Valls a apporté son «soutien total» ce mercredi, mobilisera jeudi environ 500 policiers et gendarmes, ce qui devrait permettre de contenir d’éventuels débordements.

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«Afin de prévenir tout trouble à l’ordre public, un dispositif renforcé sera mis en oeuvre par la préfecture de police. Jusqu’à cinq unités de forces mobiles pourront être engagées, sur la journée, complétées par des moyens spécialisés», a indiqué mercredi la préfecture de police dans un communiqué.

En plus des fouilles des sacs sur le site, une surveillance sera mise en place, en amont et en aval de l’opération, alors que le plan antiterroriste Vigipirate est au niveau le plus élevé en Ile-de-France depuis les attentats de janvier.

Parallèlement à «Tel-Aviv sur Seine», plusieurs organisations propalestiniennes ont annoncé un rassemblement, également sur les bords de Seine, nommé «Gaza sur Seine». Cette initiative ne vise pas à créer des perturbations : les associations «ont pris l’engagement [devant la préfecture] de laisser la libre circulation des touristes et des familles sur l’espace dédié à Paris Plage, tout en veillant à ce que les personnes attachées aux droits des Palestiniens, à la justice, au respect des Droits de l’Homme et du Droit international, n’aillent pas se mêler aux occupants israéliens autorisés par Madame Hidalgo à squatter l’espace adjacent (entre le Pont Notre Dame et le Pont d’Arcole)», écrivent-elles. «Gaza Plage», se tiendra de 12H00 à 21H00 «entre le pont Notre-Dame et le Pont au Change».

La polémique et les risques de débordements ont fait réagir la classe politique. Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) s’est voulu serein : «Je pense que malgré les (...)

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