Ces technos sécuritaires qu’on ne verra pas aux Jeux olympiques de Paris

Une image vaut mille mots, dit le dicton. À la fin mai, Amnesty international enterrait symboliquement notre vie privée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Une façon pour l’organisation non gouvernementale d’alerter sur les dangers de la reconnaissance faciale.

Cette technologie nous promet, avertit-elle, « un avenir dystopique ». Un adjectif qui fait référence à ce genre littéraire mettant en scène des contre-utopies sombres dans lesquelles les libertés ont disparu. Comme Amnesty international, de nombreuses associations s’inquiètent d’un engouement techno-sécuritaire au cours des Jeux olympiques de Paris, qui débuteront le 26 juillet 2024.

Cette dérive semble intrinsèque aux Jeux modernes. Pour les entreprises, le plus grand événement sportif du monde est en effet une belle vitrine pour présenter leurs produits et services sécuritaires. Pourtant, les industriels de la sécurité affirment au contraire ne pas avoir été à la fête avec ces Jeux. Leurs représentants du groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (Gicat) estimaient que les pouvoirs publics étaient restés trop chiches en matière de commandes,

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Crédits photos de l'image de une : Les fuites de données risquent d'être exploitées par les cybercriminels pour les Jeux Olympiques. // Source : Numerama avec Midjourney