Les techniques pour être le plus rapide sur l’eau

Dans une soufflerie, les forces que le vent exerce sur le multichampion du monde de windsurf Antoine Albeau sont analysées pour comprendre lesquelles le freinent. Sa planche est pour cela fixée sur une balance de pesée, sorte de plateau tournant équipé de capteurs de haute précision. Car le défi qu’il s’est lancé avec l’ingénieur Marc Amerigo, baptisé Zephir Project, est ambitieux. Ils veulent contribuer à la mobilité marine écoresponsable de demain en battant le record du monde de vitesse à la voile, actuellement de 65,45 noeuds, soit 121 km/h, jusqu’à présent détenu par un bateau. Il leur faut donc mettre au point la formule 1 des planches à voile.

« A priori, reconnaît Marc Amerigo, nous partons avec beaucoup de handicaps : un pilote dans une position non aérodynamique, qui a une puissance limitée, et une planche qui doit pouvoir à la fois flotter au départ, puis accélérer jusqu’à presque voler à plus de 120 km/h. » Sans parler de la glisse sur l’eau elle-même, qui à cette vitesse expose au phénomène physique de cavitation. L’eau au contact de l’aileron est soumise à une telle dépressurisation qu’elle peut passer à l’état gazeux, créant une bulle d’air qui perturbe les appuis de la planche.

Pour maximiser la vitesse, il faudrait frôler la cavitation sans jamais l’atteindre. L’équipe travaille donc à la compréhension de la glisse et conçoit des prototypes d’engins innovants, entre la planche classique à aileron et la planche en sustentation sur un foil, limitant sa traînée (...)

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