Taylor Swift, l’esthétique du tout ou rien

Côté style, Taylor Swift, en concert ce jeudi 9 mai à Paris, est une pro, conjuguant normalité et flamboyance. La clé du succès se joue-t-elle dans la frange pailletée ?  - Credit:James Gourley/Shutterstock/SIPA / SIPA / James Gourley//SIPA
Côté style, Taylor Swift, en concert ce jeudi 9 mai à Paris, est une pro, conjuguant normalité et flamboyance. La clé du succès se joue-t-elle dans la frange pailletée ? - Credit:James Gourley/Shutterstock/SIPA / SIPA / James Gourley//SIPA

De la country girl en robe à franges et santiags, version soft de la flamboyante et insurpassable Dolly Parton, au phénomène de société remplissant les stades et affolant les analystes politiques, Taylor Swift sera-t-elle jamais « out of style », pour reprendre les paroles de sa chanson "Style" – sortie en 2014. Probablement pas. Sans doute car elle manie comme personne l'esthétique du rien : les lèvres rouge baiser en signature, la petite robe souvent à volants, un petit collier et des santiags aux pieds constituent son look de base.

Une allure easy, un rien ratée par moments – les jeans déchirés –, comme n'importe quelle fille du Middle West… Le rien est synonyme de proximité. À pimenter de détails bijoutés, à l'instar du pendentif en brillants signé de Stephanie Gottlieb, formant un 87 diamanté, le numéro de maillot de son boy-friend, Travis Kelce, joueur de football américain et vainqueur du Super Bowl. Un clin d'œil « trop cute » à 4 000 dollars, agrémenté d'une bague en rubis de Retrouvai, à 3 000 dollars, et d'un bracelet Shala à 850 dollars. Pas donné sans doute, mais loin des millions de dollars nécessaires pour flamber place Vendôme. Même dans le diamant et le rubis, Taylor est dans le registre de la girl next door – ou presque…

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