Les tables des cafétérias universitaires abritent 60 000 fois plus de bactéries qu'un siège de toilette

Si vous êtes étudiant, vous risquez d’avoir un autre regard sur votre cafétéria la prochaine fois que vous vous y rendrez. Selon une nouvelle étude, cet endroit serait le plus sale du campus.

Smiling young woman sitting by female friend while enjoying lunch at table in university cafeteria

Ce chiffre pourrait bien vous couper l’appétit. Selon un nouveau rapport, relayé par le New York Post, les tables des cafétérias universitaires abriteraient en moyenne 60 000 fois plus de bactéries qu’un siège de toilette.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs du College Rover ont cherché à identifier les endroits les plus sales des campus en tamponnant diverses zones, notamment les salles de bains, les espaces communs des dortoirs et les claviers des laboratoires informatiques. Les écouvillons ont ensuite été testés pour déterminer les types et le nombre de germes.

"Les campus universitaires sont un terrain fertile pour les bactéries. C’est la première fois que des milliers de personnes vivent seules, sans que personne ne fasse le ménage après elles. Sans habitudes d’hygiène constantes, les germes peuvent se développer rapidement", a déclaré Bill Townsend, fondateur et PDG de College Rover.

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Un cauchemar pour les germaphobes

Sans compter les tables des cafétérias, les espaces communs sont, sans grande surprise, un réservoir de bactéries. Comme les chercheurs l’ont rappelé, environ la moitié des étudiants n’essuient pas les surfaces partagées, comme les tables, les bureaux ou les claviers, avant ou après leur utilisation. Puis, en analysant les toilettes, les chercheurs ont confirmé qu’ils représentaient, comme on pouvait s’y attendre, un véritable cauchemar pour les germaphobes. En revanche, d’autres endroits plus surprenants comme les buanderies communes ont créé la surprise. Elles contenaient en moyenne 21 fois plus de bactéries qu’une gamelle pour animaux de compagnie.

Face à cette réalité des plus déconcertantes, Bill Townsend a tiré la sonnette d’alarme. "Il est important que les étudiants soient attentifs, respectent les règles d’hygiène et désinfectent les surfaces publiques. Comme nous l’avons tous appris pendant la pandémie, il existe une responsabilité partagée d’être propre pour nous protéger tous.” À noter que 15% des étudiants ont avoué nettoyer leur espace de vie une seule fois par mois, tandis qu'environ 40% ont déclaré attendre un mois ou plus pour changer et laver leurs draps.

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