Y a-t-il trop d'électronique embarquée dans nos voitures ?
L'époque où seule la radio permettait de se divertir en voiture est bien loin. Aujourd'hui, les véhicules sont équipés d'écrans géants, d'assistants vocaux, et de nombreuses autres fonctionnalités liées à l'infodivertissement. Il n'y a qu'à voir la nouvelle Mercedes Classe E (pour ne citer qu'elle) pour s'en rendre compte, avec ses deux grands écrans, permettant notamment de regarder des films, d'aller sur TikTok ou encore de jouer à Angry Birds.
En Chine, qui est le premier marché des constructeurs automobiles allemands, une étude réalisée par le cabinet Oliver Wyman l'année dernière a révélé que 90 % des conducteurs chinois seraient prêts à changer de marque pour bénéficier de davantage de connectivité. Cela contraste fortement avec moins de la moitié des consommateurs européens. La connectivité est devenue un facteur déterminant pour les constructeurs sur le marché chinois.
Le marché chinois et ses exigences
Walter Mertel, le directeur financier de BMW, souligne : "Si vous n'avez pas cette offre en Chine, aucun client ne vous prend en compte." Les marques allemandes sont donc à la recherche de solutions pour rester maîtres de leur propre architecture logicielle et garder le contrôle sur les données, plutôt que de dépendre entièrement des géants de la technologie comme Google.
Mercedes, par exemple, a présenté sa dernière génération de système d'infodivertissement MBUX, développée en interne, sans recourir à des fournisseurs. De leur côté, les marques chinoises telles que BYD, le premier constructeur sur le marché chinois, et Leapmotor, développent également leurs propres plateformes numériques, tout en intégrant des éléments tels que le système Android et la carte Google pour conquérir le marché européen.
Les constructeurs...Lire la suite sur Autoplus