Témoin aux assises, l’ex-patron des stups tient sa ligne

François Thierry, commissaire déchu aux méthodes controversées, a défendu mardi son enquête au procès d’un poids lourd présumé du narcotrafic, le Britannique Robert Dawes.

Jusqu’où la police peut-elle aller pour faire tomber des trafiquants ? C’est toute la question qui a sous-tendu le deuxième jour du procès de l’Anglais Robert Dawes, 46 ans, jugé à Paris avec cinq autres prévenus pour l’importation de 1,3 tonne de cocaïne à Roissy en octobre 2013. Une saisie record qui suscite aujourd’hui de nombreuses questions, les avocats de la défense plaidant la «provocation policière». Pour éclairer les débats, le parquet général a fait citer comme témoin l’homme qui a dirigé toute l’enquête française, l’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, dont les méthodes controversées font l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires distinctes. L’une d’elles lui vaut même d’être mis en examen pour «complicité de trafic de stupéfiants».

Pour l’occasion, la salle Voltaire, où siège la cour d’assise spéciale, est presque comble. Costume sombre, chemise blanche et cravate bleu clair, le commissaire déchu avance lentement à la barre. Une longue étole noire sur les épaules, il commence par décliner son identité d’une voix lasse. «Thierry François, domicilié place Beauvau.» Avant de s’expliquer sur l’affaire elle-même, il tient à revenir sur le «contexte général» dans lequel elle s’inscrit. Dans un préambule de près d’une heure, le policier commence par un long exposé sur l’origine de la cocaïne, la production qui a doublé en dix ans, la saturation du marché américain et les perspectives en Europe. Evoquant la «situation catastrophique» à laquelle sont confrontés les services de police, il détaille la difficile lutte contre des réseaux «morcelés».«Face à ça, les services répressifs n’ont pas beaucoup d’armes.» Parmi les objectifs qu’il s’était fixés à la tête des stups : réaliser des affaires, mais aussi «proposer des (...) Lire la suite sur Liberation.fr

En Rhône-Alpes, manuels scolaires gratuits et libraires marris
Amiante : la justice annule les mises en examen de responsables
Marseille Démission d’un,élu LR qui louait un appartement dans un taudis
«Cette 1re place de la CFDT est aussi celle de générations de militant·e·s, dont ses secrétaires généraux. Eugène, Edmond, Jean, Nicole et François ont œuvré pour amener notre organisation où elle est aujourd’hui.»
Immobilier Le Conseil de Paris vote le retour de l’encadrement des loyers