Témoignages : ils ont testé une vie plus naturelle

De l’univers de chargé d’affaires parisien dans les télécoms à celui de charpentier et permaculteur normand, il y a un pas énorme, que Maxime n’a pas hésité à franchir. « En 2008, lors de la crise économique, j’ai eu le sentiment que le monde marchait sur la tête et j’ai réalisé que je ne savais pas faire grand-chose : si notre système s’effondrait, je serais démuni. Comment devenir plus autonome, me suis-je demandé. Pourquoi pas charpentier ? Je saurais au moins construire une maison. » Après un an de compagnonnage, Maxime atterrit dans le Perche. « J’ai pris une claque, la confrontation au réel a été dure. On me renvoyait toujours à mon image de citadin plein d’idéalisme. Et j’ai dû en effet revoir mes plans », concède-t-il. Il souhaitait par exemple cultiver son jardin pour devenir autosuffisant. « Lorsque j’ai mis mes semis en terre, les plantes ont souffert. Des choses poussaient, je ne savais pas ce que c’était, et ce que j’avais planté ne poussait pas. J’ai mis trop de paille sur mes sols, qui étaient trop humides et envahis de limaces. Mes poules ont disparu parce que j’ai négligé de les rentrer un soir. On peut connaître sur le bout des doigts la théorie, mais rater complètement la pratique ! » Tout en apprenant la patience, Maxime a ralenti le rythme : « Pour cesser de dépendre de la voiture, je fais plus de vélo et de marche. Mon rapport à l’espace et au temps a changé : je ne m’ennuie plus pendant un long footing et je ne m’énerve plus quand un trajet Paris-Normandie (...)

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