Témoignage : mon trouble dysphorique prémenstruel m'a poussée vers le suicide

C'est glaçant, mais c’est la réalité : on peut éprouver l’envie de mourir de désespoir au cours des deux semaines qui précèdent l’arrivée des règles, à cause du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), une forme ultra sévère du syndrome prémenstruel caractérisé par des symptômes majoritairement psychiatriques. "Cela a brisé des années de ma vie" témoigne Priscilla Lubin, 35 ans. "Imaginez, chaque mois, de l’ovulation, soit vers le 14e jour du cycle, jusqu’à l’arrivée des règles, j’ai la sensation qu’un interrupteur s’éteint en moi, tout devient gris dans ma tête, dans ma vie, dans mes émotions, dans ma perception du monde. Je bascule dans la tristesse et la dépression.

Je suis en état de survie dès le 14e jour du cycle

Ma personnalité change littéralement. Autant je suis joyeuse, sociable, motivée, pleine d’ambition et de projets durant la première moitié de mon cycle, autant dans la seconde, je suis paralysée par l’anxiété et la fatigue, secouée par de violentes crises de larmes, submergée par une détresse intérieure si abyssale que j’ai la sensation de nager en apnée, sans jamais pouvoir reprendre mon souffle. En état de survie. Isolée dans mon lit, c’est la fin du monde, au point de faire quatre tentatives de suicide. Dans ces conditions, je n’arrive plus à aller travailler, ni même à ouvrir mon ordinateur ou à répondre au téléphone et à mes mails. Le préjudice est d’autant plus grand pour (...)

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