TÉMOIGNAGE Après un suicide ou un meurtre c'est moi qui nettoie

"Quand on me demande ce que je fais dans la vie, je réponds que je possède une petite entreprise de nettoyage." Pascal Batton omet alors de préciser ses domaines de prédilection : les scènes de mort violente et les syndromes de Diogène, un trouble du désordre compulsif. Rien à voir avec la fée du logis armée de son seau et de son plumeau ! Lui, c'est plutôt combinaison intégrale, révélateur de sang et produits de désinfection. Le quinquagénaire et son équipe sont sollicités par la police ou par les familles, une fois la levée du corps faite par les pompes funèbres. Leur mission consiste à remettre en état les lieux où s'est produit le drame, ce qui peut prendre de quelques heures à une dizaine de jours. Un travail qui nécessite une extrême minutie "Quand nous nettoyons, nous nous mettons à la place des proches, explique-t-il. Il faut effacer la moindre chose qui pourrait faire penser à l'événement comme une tache de café, qui peut être prise pour du sang, par exemple. On traque la moindre projection d'hémoglobine de la taille d'une tête d'épingle. On ne laisse rien au hasard. Les meubles sont déplacés, les albums photos nettoyés page par page…" Pascal a même conçu un système pour pouvoir injecter du produit sous les parquets et ainsi éviter d'arracher toutes les lattes.

"Le Covid a été la période la plus dure"

Un métier qui demande donc de l'expertise, de l'ingéniosité et, bien entendu, une bonne dose d'humanité. Il se souvient (...)

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