Témoignage : Jamais ma gynécologue ne m'a parlé d'endométriose

"L'enfer a commencé au moment où je m'attendais à connaître le plus grand bonheur de ma vie : être enceinte de mon premier enfant, à 29 ans. Jusque-là, je prenais une pilule œstroprogestative en continu. J'enchaînais les plaquettes, afin de supprimer les règles et les douleurs qui allaient avec, car depuis leur survenue à l'âge de 12 ans et demi, j'ai toujours eu mal au ventre. Ado, cela me privait de ma passion, la danse classique, et je manquais les cours. Ainsi, bien avant d'avoir besoin d'une contraception, mon cycle a été régulé par la pilule et cela me soulageait. Mais, quelques années plus tard, le début de ma vie sexuelle a été très douloureux. Et ça n'a fait qu'empirer. Dans certaines positions, j'avais la sensation que des aiguilles me transperçaient et me déchiraient du fond du vagin jusqu'au rectum. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont devenus ma béquille.

J'ai vécu en sursis jusqu'au diagnostic

Jamais ma gynécologue ne m'a parlé d'endométriose, à savoir de fragments de l'endomètre, la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus, qui migrent ailleurs dans le corps (ovaires, vessie… ) tout en continuant à fonctionner comme dans l'utérus, c'est-à-dire à s'épaissir durant le cycle puis à se détacher en saignant lors des règles. À partir de l'arrêt de la pilule, j'ai vécu en sursis jusqu'au diagnostic, trois ans plus tard. Dès mon quatrième cycle naturel, des douleurs insoutenables m'ont labouré les (...)

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