Sécurité : retour sur les propos de Valérie Pécresse

Valerie Pecresse lors d'un meeting électoral le 5 novembre 2015 à Paris

La tête de liste LR-UDI-Modem aux régionales en Ile-de-France a établi en meeting un rapprochement entre fraude et terrorisme. L'avons-nous trop raccourci ? Analyse de texte.

Ce samedi soir à Drancy (Seine-Saint-Denis), Valérie Pécresse tenait un meeting, réunion dont Libération a rendu compte. Le passage où la candidate rapprochait la fraude dans le métro et le terrorisme a provoqué une avalanche de réactions.

Reprenons ce que Valérie Pécresse a dit. Arrivée aux questions de sécurité, la candidate a prononcé exactement ces mots : «Moi, je fais partie de ceux qui disent que dès qu’il y a un carreau cassé, c’est fini, ça veut dire qu’on peut casser tous les autres. Dès qu’on commence à frauder dans le métro, ou dans le RER, ou dans le train, dès qu’on commence à taguer les rames, eh bien ça veut dire qu’on peut tout se permettre finalement. Je ne sais pas si vous avez vu mais, moi, il y a quelque chose qui m’a frappée, c’est que le terrible barbare, le terroriste qui a été tué à Saint-Denis, Abaaoud, eh bien il avait été filmé, par la caméra, à la gare de Montreuil en train de sauter par-dessus le portillon. Il se sentait tellement en impunité sur le sol français qu’il pouvait même se permettre de frauder dans le métro sous l’œil de la caméra. Alors moi, je vais vous dire : il faut qu’on reprenne les choses en main. On ne peut plus aujourd’hui être angélique face à ce qui se passe. Il faut qu’on rétablisse l’autorité partout et pour tous. Ça commence par la fraude dans les transports, ça commence par le respect de la loi partout, ça commence par là.»

Libération a eu tort de ne pas signaler, avec une parenthèse-points de suspension «[…]», la coupe du morceau de discours contenant : «Il se sentait tellement en impunité sur le sol français qu’il pouvait même se permettre de frauder dans le métro sous l’œil de la caméra. Alors moi, je vais vous dire : il faut qu’on reprenne les choses en main. On ne peut plus aujourd’hui être angélique face à ce qui se passe. Il faut (...)

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