De la Syrie à la Grèce, un journaliste dans les pas d'une famille de réfugiés

Un journaliste de Radio France a traversé la mer Egée avec une famille syrienne.

Le correspondant de Radio France au Liban suit depuis le début de la semaine une famille de syriens qui a traversé la mer Egée avant d'arriver en Grèce.

C’est une famille comme tant d’autres qui fuient la guerre en Syrie. Omar Ouahmane, le correspondant de Radio France au Liban suit depuis la Turquie un couple d’ingénieurs de 35 ans et leurs deux enfants : Mohamed, 2 ans et Lotus, 3 ans.

Le 21 septembre, la famille quitte, avec seulement deux sacs, la frontière syrienne pour rejoindre, en bus, le port turc d’Izmir en Turquie. Un voyage de 1350 km et 16 heures de route.

Je suis dans un bus parti de la frontière syrienne pour Izmir dernière étape avant l’Europe http://t.co/hoKMcKhmSV pic.twitter.com/riwLsl45JV

— Omar Ouahmane (@ouahmaneomar) 21 Septembre 2015

Dès le lendemain, la famille prépare sa traversée en bateau sur la mer Egée pour rejoindre l’île grecque de Chios. Les parents achètent notamment des gilets de sauvetage.

Mohamed deux ans et demi et petit frère de Lotus a essayé son gilet de sauvetage ultime étape avant de prendre la mer pic.twitter.com/NIf4Nn0Hov

— Omar Ouahmane (@ouahmaneomar) 23 Septembre 2015

Les adultes ont payé 1 200 dollars la traversée de 11 kilomètres. Ils doivent au départ prendre la mer au petit matin. Mais les passeurs leur demandent finalement de partir en pleine nuit à deux heures du matin. Le journaliste, réticent, monte finalement avec eux dans un petit bateau pneumatique. A bord, une cinquantaine de syriens, dont dix-sept enfants. Le capitaine est lui aussi un réfugié syrien qui se perd rapidement en mer. Le journaliste avait heureusement sur lui un GPS qui leur a permis de rejoindre le littoral en deux heures.

Nous sommes arrivés dans la nuit à Chios en Grèce depuis Izmir sur un bateau pneumatique . Tout le monde va bien ! pic.twitter.com/ZfkKF1WA1H

— Omar Ouahmane (@ouahmaneomar) 25 Septembre 2015

En 4 ans et demi de guerre civile c’est bien la première fois que je vois des syriens chanter, s’embrasser et rire (...)

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