Syndrome des ovaires polykystiques : un risque plus élevé de suicide

Comme l'endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques touche 1 femme sur 10, rappelle l'Insem. Chez certaines patientes, la maladie peut devenir très handicapante. Des études antérieures ont suggéré que les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles de souffrir de dépression, d'anxiété ainsi que d'automutilation et d’idées suicidaires. Une nouvelle recherche révèle que ces patientes ont plus de probabilité de passer à l’acte, contrairement à celles qui ne souffrent pas de cette maladie hormonale.

L’étude, parue dans Annals of Internal Medicine, regroupe les données de 18 960 femmes taïwanaises diagnostiquées avec le SOPK. Après avoir ajusté certaines caractéristiques comme les comorbidités psychiatriques, les chercheurs ont découvert que les participantes atteintes du SOPK présentaient un risque accru de 8,47 de tentative de suicide par rapport aux témoins.

En regardant par tranche d’âge, ils ont également constaté que le risque de tentatives de suicide était 5,38 fois plus élevé pour les adolescentes, 9,15 fois plus élevé pour les adultes de moins de 40 ans et 3,75 fois plus élevé pour les femmes âgées, toujours par comparaison avec le groupe témoin.

L’étude ne permet pas de connaître la cause exacte de la détresse des patientes. Ils supposent que cela peut être dû aux symptômes, comme l’acné, l'hyperpilosité, le surpoids et l'obésité qui touchent beaucoup de femmes atteintes du SOPK, mais aussi aux conséquences potentielles de la maladie, à savoir l’infertilité. (...)

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