Syndrome de l’infirmière : pourquoi ce besoin inconscient de réparer l’autre ?

Ce besoin irrésistible de sauver autrui, notamment dans le cadre d'une relation amoureuse, est systématiquement associé aux femmes, la faute à une éducation genrée. "Gentille petite fille" bien conciliante, devient un beau jour infirmière et se retrouve avec un boulet attaché au pied. De la même manière, le complexe de Cendrillon théorisé par Colette Dowling dans The Cinderella Complex : Women's Hidden Fear of Independence, trouve son origine dans "l'éducation différenciée des garçons et des filles", selon la journaliste Isabelle Germain dans un article du Figaro publié en 2008. À la différence du syndrome de l'infirmière, il repose sur une posture de dépendance : "Tandis que les jeux et les livres des petits garçons leur apprennent à conquérir le monde, les filles apprennent à attendre… Le prince, puis l'homme, puis le patron, puis la promotion".

Pulsion inconsciente motivée par l'envie de plaire, le syndrome de l'infirmière se traduit par la volonté de faire passer le bien-être des autres et de celui de son partenaire avant le sien. En outre, l'effet de ce mécanisme reposant sur l'empathie est pervers. Plus l'infirmière est sollicitée, plus elle se sent utile et valorisée. Figure maternelle héroïque, rien ne lui paraît insurmontable, celle-ci assurant sur tous les fronts, jusqu'à totalement s'oublier. La relation amoureuse se retrouve déséquilibrée, tandis que la vie de couple devient un enfer, l'infirmière pouvant aller "jusqu'à inventer des pathologies à son conjoint pour se (...)

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