Syndrome de Guillain-Barré : « Aujourd’hui, je suis une boulimique de la vie »

Violaine Vim a été transférée en service de réanimation. Intubée à cause d’un épuisement respiratoire et restera trois mois dans le service. (Image d'ilustration)  - Credit:THIBAUT DURAND / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Violaine Vim a été transférée en service de réanimation. Intubée à cause d’un épuisement respiratoire et restera trois mois dans le service. (Image d'ilustration) - Credit:THIBAUT DURAND / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Sa vie a basculé en 2019. Âgée de 28 ans, Violaine Berlinguet (Violaine Vim) travaille alors dans une banque, elle vit en couple et elle est la mère d'un petit garçon de dix-huit mois. Tout allait pour le mieux jusqu'à l'apparition d'importantes douleurs. Des vomissements, des fourmillements, des maux de tête, des difficultés à marcher, des douleurs intenses… En dix jours, son état de santé se détériore. Aux urgences, un interne en médecine vérifie ses réflexes en frappant ses genoux avec un marteau. Rien ne se passe.

La jeune trentenaire est paralysée. Rapidement, le verdict tombe : c'est le syndrome de Guillain-Barré. Transférée en service de réanimation, elle est intubée à cause d'un épuisement respiratoire et restera trois mois dans le service. Après plusieurs mois, l'espoir renaît. Violaine parvient à bouger son pouce et retrouve la mobilité de certains membres, entourée de son kiné, de ses proches et de toute l'équipe médicale. Cette maladie est une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques.

À LIRE AUSSI Ce qu'il faut savoir sur le syndrome de Guillain-Barré, dont les cas explosent « Le syndrome peut atteindre les nerfs qui commandent les mouvements musculaires, ainsi que ceux qui transmettent les sensations douloureuses, thermiques et tactiles », détaille l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Généralement, la majorité des patients se rétablissent sans présenter de complications neurologiques gr [...] Lire la suite