Syndicat Avenir lycéen : Jean Castex défend Jean-Michel Blanquer

Alors que son ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, est soupçonné d'avoir téléguidé le syndicat Avenir lycéen, Jean Castex a balayé des « affirmations dénuées de tout fondement », mardi 24 novembre.

« Le ministre aurait constitué un syndicat de toutes pièces, affirmations totalement, je vous le dis, dénuées de tout fondement », a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, ironisant sur « la grave affaire dont il s'agirait ». « Peut-être, a-t-il existé une époque où des partis constituaient des syndicats, elle est révolue », a encore lancé le Premier ministre.

Chacun appréciera s?il s?agit d?un montant excessif.

Incitant le président du groupe communiste André Chassaigne, qui avait interpellé le Premier ministre sur le sujet, à ne s'« approprier en rien les accusations portées » par « quelques articles de presse », Jean Castex a notamment renvoyé à un « contrôle sur pièces » de l'association, dont « le résultat est attendu pour la mi-décembre ». Et « le ministre a très bien fait d'ailleurs d'élargir les contrôles à l'ensemble des associations lycéennes et [à ce] qu'elles ont perçu depuis 10 ans », a salué Jean Castex.

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Samedi, Libération a publié un long article affirmant que ce syndicat lycéen créé en 2018, qui s'est distingué par sa défense des réformes gouvernementales, avait « germé » au ministère avec l'idée de « servir la communication » de Jean-Michel Blanquer [...] Lire la suite