Le «swatting», canular à la mode et à la con

Lil Wayne, ici à Los Angeles le 28 août 2011, a été appelé en renfort pour faire la promo de Beats music et de ses casques audio.

Enora Malagré, Lil Wayne et Justin Bieber ont été victimes de ce phénomène né chez les gamers. Le principe : provoquer une descente de police à domicile en faisant croire à un danger imminent.

C’est une Enora Malagré passablement remontée qui a pris la parole mardi soir sur D8. «Ma mère a cru que je venais de me faire poignarder. Alors mon gars, tu vas rendre ta carte de presse et tu vas faire correctement ton travail», a lâché, les yeux plantés dans la caméra, la chroniqueuse de Touche pas à mon poste. Plus tôt dans la journée, une alerte de France Info arrivait sur les téléphones : «Le compagnon de l’animatrice Enora Malagré a appelé la police pour dire qu’il venait de poignarder la jeune femme.» L’information était fausse, il s’agissait de swatting.

Le concept est né aux Etats-Unis et consiste à convaincre l’unité de police paramilitaire Swat, le GIGN américain, de débarquer chez quelqu’un au motif que cette personne serait en danger ou représenterait un danger pour les autres. Ce mercredi, c’est chez le rappeur Lil Wayne (contenu en anglais) que des policiers ont surgi, à la recherche du meurtrier supposé de quatre personnes. Avant lui, Justin Bieber, Miley Cyrus, Kim Kardashian ou encore Rihanna ont été victimes de cette pratique.

Forces de l'ordre

En France, on se souvient du Franco-Israélien Ulcan, ce hacker sans foi ni loi qui avait fait croire, l’été dernier, aux parents d’un journaliste de Rue89 que ce dernier était décédé, puis qui, quelques jours plus tard, avait appelé la police pour l’alerter que le père avait tué sa femme et son fils. La brigade d’élite dépêchée sur place s’était retrouvée nez à nez avec les parents du journaliste, sous le choc, au point que le père, cardiaque, décédera quelques jours plus tard d’un infarctus. Une situation dont Ulcan n’avait pas manqué de se moquer.

A Mantes-la-Ville (Yvelines), la conseillère municipale d’opposition Bénédicte Bauret a reçu, dans la nuit de mercredi à jeudi, la visite de forces de l’ordre à la (...)

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