Suzuki : porte de sortie pour la petite Ignis ?

Depuis que l’Union européenne existe, la Commission introduit régulièrement de nouvelles règles en termes de sécurité automobile. Tous les véhicules doivent, pour être homologués et donc vendus dans un des pays membres, s’y conformer. C’est à elle que l’on doit par exemple l’EuroNCAP, qui fixait en 1996 les nouvelles règles relatives à la sécurité en cas de chocs : les fameux crash-tests. En 2004, c’est l’ABS, le dispositif électronique qui empêche aux freins de se bloquer en cas de freinage d’urgence, qui est rendu obligatoire. 10 ans plus tard, c’est au tour de l’ESP, le programme électronique de stabilité. L’e-Call l’est quant à lui depuis 2018, et permet à la seule pression d’un bouton d’appeler les secours en cas d’accident. En 2022, deux nouveaux dispositifs figurent parmi les équipements obligatoires : le système de maintien dans la voie, et le freinage automatique d’urgence en cas de collision proche.

Face aux règles trop strictes, Suzuki jette l’éponge

Ce sont justement ces derniers qui posent aujourd’hui un problème à Suzuki. Les nouvelles normes GSR II (pour General Safety Regulations) sont entrés en vigueur le 7 juillet 2022 pour tout nouveau modèle commercialisé. Pour ceux étant déjà commercialisés avant cette date, ils bénéficient d’un sursis mais devront s’y conformer aussi. La date fatidique a été fixée deux ans plus tard, soit au 7 juillet 2024. Cela signifie qu’après cette date, chaque modèle commercialisé dans l’UE doit être équipé de ces deux équipements de sécurité. Les constructeurs doivent donc mettre à jour leurs modèles qui...Lire la suite sur Autoplus