Les surprenantes propriétés de la mousse végétale

Descendantes des algues vertes, les mousses sont parmi les premières lignées de plantes à avoir conquis la terre ferme. En s’accrochant aux roches, les bryophytes, dépourvues de racines, ont réussi à se développer. Elles captent l’eau et les nutriments directement à partir de l’air, au lieu de les puiser dans le sol. En recouvrant peu à peu les continents, elles ont permis l’épanouissement de nombreux autres végétaux et de la biodiversité animale. On en dénombre aujourd’hui quelque 25 000 variétés. Extrêmement résistantes à la sécheresse, aux toxiques et même à la radioactivité (on les étudie à Fukushima), ces plantes font partie de celles capables de recoloniser rapidement un milieu abîmé, comme un champ de lave refroidi. Certaines parviennent à se déshydrater quand les conditions ne sont plus favorables (températures extrêmes, manque d’eau) et à stopper presque totalement leur métabolisme en attendant le retour de jours plus cléments. Des mousses récoltées en Antarctique ont été ramenées à la vie après avoir passé mille cinq cents ans dans la glace !

Dans les tourbières, les sphaignes s’accumulent d’année en année, atteignant parfois plusieurs mètres d’épaisseur. Ces variétés de mousse peuvent retenir jusqu’à 40 fois leur poids en eau, une capacité hors norme qui permet de réguler le niveau des eaux dans le sol et de limiter ainsi les risques d’inondation.

Les gamètes des plants mâles profitent de la pluie pour nager jusqu’aux organes reproducteurs des plants femelles voisins. (...)

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