« SupraCell » : que vaut la nouvelle série de super-héros de Netflix ?

Tosin Cole incarne Michael, un chauffeur-livreur capable de se téléporter - entre autres choses...  - Credit:Netflix
Tosin Cole incarne Michael, un chauffeur-livreur capable de se téléporter - entre autres choses... - Credit:Netflix

Et si les super-héros n'avaient pas dit leur dernier mot ? Essoré par une production surabondante de la part des studios, le genre semble en état de mort cérébrale, miné par une originalité aux abonnés absents. Une réalité à laquelle Netflix refuse de se résoudre. Avec SupraCell, la firme propose dès le 27 juin de traîner les justiciers et leurs aptitudes sur un terrain de jeu inédit. Pari risqué.

Dans cette mini-série en six épisodes, le réalisateur (et ex-rappeur) Rapman – dont le film Blue Story avait déjà décroché un Bafta en 2020 narre les dérives de la jeunesse londonienne par le biais inédit des super-pouvoirs. Mais surtout à travers leurs détenteurs. Ici, Michael (Tosin Cole, vu dans Bob Marley: One Love), un jeune chauffeur-livreur doté du don de téléportation, doit impérativement réunir cinq autres personnes aux facultés hors normes pour espérer sauver la femme qu'il aime d'une terrible menace…

Une quête à la croisée des chemins, entre les parcours diamétralement opposés de nos protagonistes – de l'infirmière novice à l'adolescent des quartiers difficiles, en passant par un père de famille peinant à boucler ses fins de mois –, qui ne manque pas de renvoyer aux tragédies du quotidien vécues par les Britanniques.

Le portrait ainsi brossé du climat actuel chez nos voisins d'Albion est loin d'être optimiste, évoquant aussi bien l'instabilité de l'emploi que la multiplication des attaques au couteau, sur fond de guerre des gangs.

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