Comment les supporteurs de l'OM ont fait reculer Netflix

Le stade Vélodrome, le 22 octobre.

Le géant de la vidéo à la demande voulait faire la promo de sa série «Marseille» à l'occasion d'OM-Bordeaux. Il a finalement dû renoncer.

Dimanche, le stade Vélodrome accueillait la rencontre entre l’Olympique de Marseille et Bordeaux. Un match gagné par les Marseillais 1-0. Derrière le football, un événement commercial devait avoir lieu : une opération de communication organisée par Netflix, leader mondial de la vidéo à la demande, à l’occasion du lancement de la deuxième saison de sa série Marseille. Le tout, avec la complicité de certains responsables d’associations de supporteurs.

Depuis plusieurs jours, certains groupes de supporteurs comme les Yankees préparaient une surprise. Un gigantesque tifo devait recouvrir le virage nord et la tribune Ganay du stade Vélodrome. Les Ultras et les Winners, deux autres groupes de supporteurs, réalisaient eux aussi leurs propres œuvres, virage sud. Mais en annonçant l’opération sur son compte Twitter, l’OM a peut-être été un peu maladroit. Samedi soir, le site de l’Equipe précisait que le tifo du Vélodrome «annoncerait en filigrane la saison 2 de la série Marseille». De plus, Gérard Depardieu devait donner le coup d’envoi fictif du match. Le budget de Netflix pour cette opération, en comptant les publicités commerciales autour du stade, oscillait entre 20 000 et 30 000 €.

Dans les faits, le diffuseur américain avait pris contact avec les Yankees. Le tifo d’ouverture de la rencontre devait apparaître aux couleurs de la série et recouvrir le haut de la tribune Ganay. Pour cela, Netflix avait pris en charge la location d’un hall du parc Chanot, non loin du Vélodrome, où les ultras marseillais confectionnent leurs banderoles. Cependant, la présence de Netflix comme producteur du tifo a suscité la polémique parmi les supporteurs. Michel Tonini, patron des Yankees, était favorable. Pour lui, la proposition de Netflix était «une aubaine» : «Tant qu’on ne doit pas y faire figurer une marque, je ne vois pas où est le souci ! (...)

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