“Supersex”, une série sur Rocco Siffredi, roi du porno, mais “sans le porno”

C’est l’histoire d’une série qui avait tout pour réussir. Annoncée en fanfare il y a plus d’un an, Supersex raconte l’histoire d’une icône italienne (et mondiale) : Rocco Tano, alias Rocco Siffredi, star du X. À l’écran, il est interprété par celui qui est peut-être l’acteur transalpin le plus en vogue du moment : Alessandro Borghi.

Avec de tels ingrédients, ce biopic en sept épisodes a naturellement attiré l’attention de la presse transalpine. Depuis le 6 mars, date à laquelle la série est devenue disponible sur Netflix, celle-ci a dégainé ses critiques. Force est de constater qu’elles se caractérisent globalement par un manque d’enthousiasme criant.

Une intrigue lente à s’installer

Premier élément de surprise qui ressort dans presque tous les articles : la série n’est pas centrée sur l’activité professionnelle du protagoniste, comme on aurait pu s’y attendre. Pour le résumer en une formule, comme le fait Il Foglio :

Supersex est une série sur le roi du porno, mais sans le porno.”

Le biopic “démarre avec le récit de l’enfance de l’acteur [né en 1964], dans les HLM de la ville d’Ortona, dans les Abruzzes, où il grandit entouré d’une famille nombreuse, avec peu de moyens, raconte le quotidien conservateur milanais. Le petit Rocco est alors partagé entre une admiration pour son demi-frère aîné, Tommaso, une tête brûlée qui fréquente des femmes à la réputation douteuse, et la lecture de sa BD préférée, Supersex. Mais le jeune Siffredi affronte aussi de grandes difficultés avec la mort tragique d’un autre frère, Claudio, et l’implosion émotive de sa mère qui s’ensuit.”

Problème : “La série traite beaucoup, peut-être trop, de ces dynamiques familiales, excessivement romancées, avec un côté mélodramatique”, estime le Corriere della Sera, un autre journal milanais. Pour rentrer dans le vif du sujet, il faut attendre l’arrivée de l’Italien à Paris, où il vient rejoindre un de ses frères, à 18 ans, et où sa carrière d’acteur pornographique va décoller.

Pas d’analyse du personnage public

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